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    La Chrétienté décapitée

     

    La Chrétienté décapitée au Moyen-Orient

     
    De Jérusalem,
    Pasteur Gérald FRUHINSHOLZ

    Après les Juifs, les chrétiens…Avant la création de l’État d’Israël, près d’un million de Juifs vivaient dans les pays arabes (Yémen, Irak, Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Tunisie, Syrie, Liban). Plus de 70 % ont émigré vers Israël après la 2ème guerre mondiale. Aujourd’hui, l’écrasante majorité des communautés juives de ces pays n’existent plus. (voir l’excellent site de Noémie Brynberg). Aujourd’hui, c’est au tour des chrétiens d’être chassés, car l’islam ne supporte aucun « infidèle » selon le Coran … disant qu’il faut les tuer. Les chrétiens étaient un million en 2010, et comme le dit le Révérend Canon Andrew White, ils sont aujourd’hui quelques 300.000, contraints de fuir les Islamistes sanguinaires de Daesh.



    Le vicaire de Bagdad

    Canon Andrew White était invité à Jérusalem pour le repas de shabbat chez l’ancien ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon et sa famille. Nous avons pu l’écouter hier dans notre assemblée chrétienne à Jérusalem. Le pasteur Canon Andrew White est le fameux « vicaire de Bagdad » ; il est l’aumônier de l’église anglicane St George à Bagdad, en Irak, depuis 1998 et il est également le président de la Fondation pour la « Réconciliation au Moyen-Orient ».

    Parce que les chrétiens Irakiens fuient les Islamistes de Daesh pour la Jordanie, le pasteur pense fortement émigrer lui aussi en Jordanie pour rester à leur côté et continuer à les aider.


    Carte du Monde International

    Andrew White a un amour spécial pour Israël, et il a passé de longs moments à discuter avec des rabbins sur le Talmud. Comme il le dit, on doit aimer à la fois Israël/le peuple juif et le monde arabe. Il connaît bien la situation désespérée des Arabes chrétiens en Irak. Les quelques 135 personnes travaillant avec lui ont déjà fui vers le nord, dans la province de Ninive où sont réfugiés majoritairement les chrétiens. Le Nord de l’Irak, c’est aussi le territoire des Kurdes et des Peshmergas, qui tentent avec l’énergie du désespoir de contenir la poussée des Islamistes. De même en Syrie à Kobané, 3ème ville kurde de Syrie.

    Andrew White a appris que les quatre enfants d’un ami chrétien ont été tués d’une balle dans la tête pour avoir refusé de se convertir à l’islam. Il a vu également des enfants assassinés, coupés… verticalement. A côté de cela, il sait qu’à Bagdad, des centaines de femmes musulmanes sont venues à la foi chrétienne.

    La croissance du christianisme est un problème majeur dans l’islam. En Afghanistan par exemple, des responsables considèrent la croissance du christianisme comme une menace pour le pays et ont mis en garde le gouvernement.

    « Kaboul, 9 sept 2013, Nazir Ahmad Hanafi, un parlementaire afghan, demande que les musulmans qui se convertissent au christianisme soient exécutés, en vertu de la charia, le droit islamique. Il y voit la bonne manière de mettre un terme à la croissance rapide du christianisme parmi les citoyens afghans dans le pays et à l’étranger, rapporte le 9 sept, Vaticane Fides ». (APIC – Un parlementaire demande d’exécuter les musulmans convertis au christianisme)


    Ninive – la ville de Jonas


    Le tombeau de Jonas dynamité

    Dernièrement, le tombeau du prophète (juif) Jonas (transformé en mosquée) grâce à qui la ville de Ninive a été épargnée de la destruction, vient d’être dynamité par les Islamistes de Daesh.

    Jonas a révélé l’histoire de Ninive, qui aujourd’hui est associée à la ville de Mossoul, la plus grande ville de l’Irak après Bagdad. Ninive est aussi l’une des 18 provinces d’Irak regroupant 10 régions sur un territoire plus grand qu’Israël. La population de cette province est majoritairement composée d’Arabes sunnites, de Kurdes, de Yézidis et de chrétiens Araméens.

    « … SINON VOUS SEREZ TUÉS »
    En juillet dernier, envahissant Mossoul, des voitures de Daesh sont passées dans les quartiers où résident les familles chrétiennes, clamant par haut-parleur : « vous avez le choix de vous convertir, ou de payer l’impôt, ou de partir avant midi, sinon vous serez tués ».

    « Ces deux derniers jours, l’inquiétude a grandi lorsque les insurgés sunnites ont commencé à marquer avec des signes distinctifs les maisons des chrétiens (avec un N comme « nazaréen », autrement dit « chrétien » en arabe) et des chiites ». (La Croix)

    Les quelques centaines de chrétiens qui restaient à Mossoul sont déjà arrivés pour certains à Qaraqosh, ville majoritairement chrétienne – syrienne-catholique – située à 30km à l’est. Malheureusement, « des familles ont été pillées par les djihadistes au moment où elles passaient le check-point de sortie. Papiers, et même voitures ont été volés dans certains cas. Beaucoup n’ont pu partir qu’avec leurs habits sur le dos ».

    Il y a moins d’un siècle, 900 000 Juifs ont également été chassés du Moyen-orient, expulsés et démuni de tout. L’histoire se répète !

    Un monde sans tête

    Que fait le monde pour cette terrible situation, ce génocide se déroulant sous ses yeux ?… Aujourd’hui, Il existe 57 Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ; nous voyons combien l’islam gangréne la civilisation judéo-chrétienne ayant formé l’Occident. Et au Moyen-Orient, nous constatons qu’Israël est la seule démocratie assurant une stabilité… Mais que clament les nations !?… Obliger Israël à créer en son sein un énième Etat islamique où, ni les Juifs ni les chrétiens, n’auront de droit ! L’Occident a perdu la tête.

    A l’heure où les frontières du Moyen-Orient se délitent, les Kurdes qui sont quasiment les seuls défenseurs des chrétiens d’Orient, ne méritent-ils pas plus que les Palestiniens un Etat que l’Occident leur refuse depuis si longtemps ?… Les Kurdes sont les ancêtres des Mèdes et des Perses, et c’est sur leur territoire que furent exilés les tribus de l’Israël du nord ; Daniel, le roi Cyrus, la reine Esther… ont vécu là, et de ce lointain exil écrivit le grand prophète Ezéchiel :

    « Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, Je prendrai le bois de Joseph qui est dans la main d’Ephraïm, et les tribus d’Israël qui lui sont associées ; Je les joindrai au bois de Juda, et J’en formerai un seul bois, en sorte qu’ils ne soient qu’un dans ma main ».
    Ezéchiel 37:19
    Source: http://www.terredisrael.com/infos/chretiente-decapitee-au-moyen-orient-pasteur-gerald-fruhinsholz/#more-82185

    Lire aussi: Les chrétiens sont brûlés vifs, décapité, crucifié, torturé à mort et emprisonnés
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    La guerre islamique

     

    La guerre islamique contre les Juifs est en cours, par Guy Millière

     Les agressions contre les Juifs en Israël se poursuivent. 

    Avant la tuerie abominable dans une synagogue de Har Nof à Jérusalem mardi dernier, d’autres tueries avaient eu lieu, dont celle d’un bébé de trois mois, celle d’un jeune homme à Tel Aviv, et d’une jeune femme alentour d’Hebron. Depuis, un cycliste a été gravement blessé à coups de barres de fer, deux jeunes hommes ont été blessés alors qu’ils se rendaient à une yeshiva. Le rabbin Yehuda Glick est encore à l’hôpital après qu’on lui ait tiré dessus à bout portant.

    Rien ne justifie ces agressions, et tous les prétextes évoqués dans la grande presse sont fallacieux.

    Au nom de quoi faudrait-il tolérer l’intolérance islamique et se soumettre à elle ?

     

     

     

    Des Juifs ont voulu se rendre sur le Mont du Temple, ce qui est apparu comme une « provocation » aux yeux des Musulmans, ont dit certains : au nom de quoi des Juifs doivent-ils ne pas avoir le droit de se rendre sur le Mont du Temple, fut-ce pour y prier ? Des Musulmans et des Chrétiens, je l’ai déjà écrit, peuvent se rendre au Kotel ou à proximité de celui-ci sans qu’on leur demande leur religion et à qui s’adressent leurs prières. Des Juifs et des Musulmans peuvent se rendre à la basilique du Saint Sépulcre sans qu’on leur pose la moindre question. Au nom de quoi faudrait-il tolérer l’intolérance islamique et se soumettre à elle ? Entériner l’idée que les Juifs n’ont pas le droit de se rendre sur le Mont du Temple, fut-ce pour y prier est adopter un comportement de dhimmi, adepte d’une soumission servile à l’islam.

    Au nom de quoi faudrait-il entériner la volonté d’épuration ethnique et religieuse de Jérusalem ?

    Des Juifs habitent dans la partie Est de Jérusalem et y achètent des maisons ? Au nom de quoi des Juifs n’auraient-ils pas le droit d’habiter dans la partie Est de Jérusalem et d’y acheter des maisons ? Au nom du fait qu’ils sont Juifs et que Mahmoud Abbas et sa bande veulent une épuration ethnique et religieuse de Jérusalem ? Des Arabes vivent dans d’autres quartiers de Jérusalem, et Israël compte vingt pour cent d’Arabes, pour la plupart musulmans, dans sa population. Au nom de quoi faudrait-il entériner la volonté d’épuration ethnique et religieuse de Jérusalem voulue par Mahmoud Abbas et sa bande ? Au nom de quoi faudrait-il entériner, puisque le même raisonnement s’applique à la Judée-Samarie, la volonté d’épuration ethnique et religieuse de la Judée-Samarie voulue par Mahmoud Abbas et sa bande ? Entériner l’idée que des Juifs n’ont pas le droit de vivre dans la partie Est de Jérusalem et en Judée-Samarie est légitimer l’idée d’épuration ethnique et religieuse, et adopter un comportement bien pire qu’un comportement de dhimmi : depuis le temps du nazisme, l’idée d’épuration ethnique et religieuse est censée, en Europe, relever de l’horreur. Légitimer une idée qui relève effectivement de l’horreur est en soi une horreur et une ignominie.

    Je pourrais ajouter à la liste l’interruption du « processus de paix » et les « frustrations » des populations « palestiniennes ». Ceux qui parlent de l’interruption du « processus de paix » ignorent-ils vraiment les raisons pour lesquelles le dit « processus de paix » (qui n’a jamais été un « processus de paix ») n’a cessé d’être une impasse meurtrière ? Ignorent-ils que Mahmoud Abbas et sa bande (et, avant eux, Arafat et sa bande) n’ont cessé de demander le retour de « réfugiés » qui ne sont pas des « réfugiés » et qui partis cinq cent mille il y a quatre générations, devraient revenir cinq millions, quatre générations plus tard aujourd’hui ? Ignorent-ils le refus par les mêmes de reconnaître Israël en tant qu’Etat du peuple juif, alors que ce qui fonde l’existence même d’Israël est le fait qu’Israël est l’Etat du peuple juif ? Ignorent-ils le refus, par les mêmes encore, de transiger sur le contrôle des lieux saints de la vieille ville ? Comprennent-il ce qui lie les Juifs au Kotel ? Savent-ils que lorsqu’il parle arabe, Mahmoud Abbas et sa bande (comme, avant eux, Arafat et sa bande) parlent de libérer toute la « Palestine » ? Ignorent-ils tout de la langue arabe ? Ignorent-ils que Mahmoud Abbas et sa bande (comme, avant eux, Arafat et sa bande) n’ont jamais cessé d’inciter au meurtre et de rendre hommage aux assassins de Juifs ?

    Ignorent-ils que le « peuple palestinien » a été inventé pour être une arme génocidaire antijuive et que les « frustrations » dont ils parlent sont entretenues soigneusement par des médias que n’aurait pas désavoué Goebbels, financés avec de l’argent européen, pour l’essentiel ?

    Rien ne justifie les agressions contre les Juifs en Israël, non. Mais elles sont très explicables. 

    La haine antijuive a été entretenue sur le territoire du Mandat palestinien au temps des Britanniques par le mufti antisémite Amin Al Husseini, criminel contre l’humanité qui a continué sa carrière au côté d’Hitler avant de revenir au Proche-Orient inciter à une continuation de la « solution finale ». La haine antijuive a trouvé des prolongements chez le principal disciple du mufti Husseini, Yasser Arafat, et chez les membres de sa bande (si je parle de bande, c’est à dessein, il s’agit de truands et de tueurs sans scrupules), puis chez les continuateurs d’Arafat, jusqu’à ce jour. La haine, quand Arafat et sa bande ont été financés par l’Union Soviétique et que le KGB a inventé le « peuple palestinien » s’est trouvée grimée en « lutte de libération nationale ». Le masque de la « libération nationale » est usé, il en reste les simulacres pantelants incarnés par Abbas quand il parle anglais. Il en reste les idiots utiles et les salauds qui masquent leur haine antijuive et leur goût pour le sang juif sous des apparences « antisionistes » et « anti-impérialistes ». Pas grand chose d’autre.

    Ce qui est en jeu n’est pas la création d’un « Etat palestinien », qui ne verra jamais le jour (j’explique pourquoi dans la chronique que j’ai rédigée et qui paraîtra, en exclusivité, dans le prochain numéro du mensuel Israël Magazine), mais la possibilité pour Israël de vivre dans une vraie paix.

    L’obstacle à la paix est la haine antijuive diffusée par le Fatah, le Hamas, le djihad Islamique, l’Autorité Palestinienne. Cette haine durera tant que la « cause palestinienne » durera. Elle durera, au delà, tant que l’islam radical durera. La « cause palestinienne » doit être vaincue. L’islam radical doit être vaincu.

    Ceux qui, dans le monde occidental, se disent horrifiés par les actes barbares de l’Etat Islamique, mais justifient les assassinats « palestiniens », ou les excusent, se conduisent en suppôts de l’islam radical, qu’ils en soient conscients ou non : la barbarie islamique est la barbarie islamique et, sauf pour les antisémites, rien ne distingue les Chrétiens assassinés des Juifs assassinés, le sang humain est le sang humain.

    Ceux qui usent des prétextes fallacieux énoncés plus haut se conduisent eux-mêmes en suppôts de l’islam radical. Ils savent qu’ils usent de prétextes fallacieux. Ils le font quand même.

     

    Ils savent qu’il n’y aura pas d’ « Etat palestinien ». Ils font comme s’ils ne savaient pas.

    Ils savent que Mahmoud Abbas et sa bande ne veulent pas d’un Etat à côté d’Israël, qu’il n’y a jamais eu de « processus de paix », qu’Israël et les Juifs israéliens sont confrontés à des volontés et des actes génocidaires. Ils font comme s’ils l’ignoraient.

    Ce sont des lâches. Il y avait des gens comme eux au temps d’Auschwitz. Il y avait beaucoup de gens comme eux en Europe.

    Il est des jours où je me demande si l’Europe a vraiment changé lorsqu’il s’agit des Juifs.

    Ceux qui diabolisent Israël, mentent lorsqu’ils parlent des « Palestiniens », disent qu’Abbas n’a jamais prôné la violence, incriminent Israël pour l’ « arrêt du processus de paix » ou pour la « colonisation », et écrivent que la propagande antisémite des dirigeants « palestiniens » est seulement à usage interne suscitent mon mépris.

    Lorsqu’ils feignent de s’étonner que les falsifications qu’ils contribuent à disséminer, et qui sont gorgées de haine antijuive, viennent alimenter la haine antijuive qui monde en Europe, ils suscitent mon dégoût.

    Il existe une guerre islamique contre les Juifs

    L’islam radical n’acceptera jamais l’existence d’Israël. La « cause palestinienne », imprégnée depuis le départ d’islam radical, est incompatible avec l’existence d’Israël.

    L’islam radical est porteur d’une haine exterminationniste envers les Juifs. La « cause palestinienne » est elle-même imprégné d’une haine exterminationniste envers les Juifs.

    Les compagnons de route de l’islam radical sont complices de la haine exterminationniste envers les Juifs. Les compagnons de route de la « cause palestinienne » sont eux-mêmes complices de la haine exterminationniste envers les Juifs.

    Binyamin Netanyahou se demandait hier si des gens tels que les députés français n’avaient pas autre chose à faire, alors que l’islam radical tue dans tout le Proche Orient que la « cause palestinienne » tue elle aussi, que de voter la reconnaissance d’un « Etat Palestinien » : non, il est des gens qui n’ont rien d’autre à faire que de pratiquer la soumission obséquieuse et d’entretenir la haine tout en espérant être épargnés. Ils ne seront pas épargnés.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

    PS. Je n’ai guère vu souligner en France que le policier tué lors de l’assassinat des rabbins à Har Nof était un arabe israélien, druze. Souligner cela aurait contraint de rappeler qu’il y avait des Arabes israéliens susceptibles de se conduire de façon héroïque pour sauver des Juifs. Et on ne veut pas rappeler ce genre de choses en France. Ce policier avait trente ans. Il s’appelait Zidan Saif. Il a été enterré avec tous les honneurs qui lui étaient dus. Qu’il repose en paix, comme les quatre rabbins assassinés, Aryeh Kopinsky, Avraham Shmuel Goldberg, Calman Levine, Moshe Twersky.

    http://www.michelledastier.com

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    L’islam radical mène la guerre pour la gagner et ne s’arrêtera pas, par Guy Millière

     

    Guy Millière – Un otage américain supplémentaire a donc été décapité par l’Etat Islamique. 

    Leurs de sa décapitation, dix-huit soldats syriens ont été décapités eux aussi. Comme à l’accoutumée, les décapitations ont eu lieu au couteau, pour que cela dure plus longtemps et que cela donne à l’assassin le plaisir de voir souffrir ses victimes et d’entendre leurs râles.

     La video réalisée pour l’occasion suscite, comme à l’accoutumée encore, des sentiments d’horreur dans le monde occidental et des réactions indignées chez les dirigeants américains et européens qui parlent de « barbarie » et de « crime contre l’humanité », mais pas, ou aussi peu que possible, d’islam radical.

     Les sentiments d’horreur et les réactions indignées ne changent rien à la réalité : il s’agit d’islam radical. C’est précisément pour cela que l’Etat Islamique continue à attirer des recrues par milliers venant mener le djihad au côté d’Abou Bakr al Bagdadi.

    L’otage qui vient d’être décapité avait poussé l’esprit de servilité jusqu’à se convertir à l’islam

    C’st précisément pour cela que la soumission servile ne sert strictement à rien : l’otage qui vient d’être décapité avait poussé l’esprit de servilité jusqu’à se convertir à l’islam, et sa mère est, sur les écrans de télévision américains, apparue voilée, ce qui n’a rien changé.

    C’est précisément pour cela qu’il faudrait regarder la situation en face, ce qui n’est pas fait du tout.

    L’islam radical est en guerre contre le monde occidental et contre tous ceux qu’il considère comme les alliés de celui-ci, et les alliés incluent l’Egypte du maréchal Sissi et l’Arabie Saoudite, entre autres.

    L’islam radical mène la guerre pour la gagner et ne s’arrêtera pas tant qu’il ne sera pas écrasé. Totalement. Pleinement.

    Comme tous les totalitarismes, l’islam radical ignore les contrats et les traités, et ne connaît que la force ou la faiblesse. Ses tenants considèrent que le monde occidental est faible, et ils en ont des preuves tous les jours. Tant que le monde occidental ne retrouvera pas le chemin de la force, les paramètres des tenants de l’islam radical ne changeront pas.

    Et le monde occidental continue d’administrer des preuves de sa faiblesse.

    Les bombardements contre l’Etat Islamique sont, pour l’heure, trop infimes pour inquiéter celui-ci. Et aucune intensification n’est prévue par le seul gouvernement susceptible de prendre une décision efficace : le gouvernement américain. Aucun envoi de troupes au sol n’est prévu non plus, même si mille cinq cent membres de l’US Army supplémentaires viennent d’être envoyés pour former l’armée irakienne.

     

    L’attitude rampante de Barack Obama devant les dirigeants iraniens (et les lettres implorantes envoyées par le même Barack Obama à Khamenei), la façon dont les dirigeants européens suivent Obama en rampant eux aussi montrent non seulement aux dirigeants iraniens, mais aussi à ceux de l’Etat Islamique, que les dirigeants occidentaux ont une consistance de serpillère. Et ils ne voient aucune raison de ne pas s’essuyer les pieds sur la serpillère.

    L’attitude des dirigeants européens et de l’administration Obama vis-à-vis d’Israël et du gouvernement Fatah Hamas qui dirige l’Autorité Palestinienne, la véritable trahison d’Israël que montre cette attitude, montre aux mêmes dirigeants iraniens et aux dirigeants de l’Etat Islamique, mais aussi aux dirigeants « palestiniens », que l’Europe est à vendre pour une poignée de pois chiches, et se montre très tolérante envers la haine des Juifs, pourvu qu’elle pense pouvoir sauver sa misérable vie en échange de sa tolérance envers la haine des Juifs.

    Un redressement et un retour à la force en Occident sont-ils possibles ? Nul élément ne va en ce sens en Europe, et je crains que cela ne s’arrange pas dans les années à venir.

    Du côté, bien plus crucial, des Etats Unis, la victoire récente des Républicains aux élections de mi mandat offre quelques espoirs, mais le chemin à parcourir reste encore long. Barack Obama a encore deux années pour nuire, et ce seront de longues années : un accord avec le gouvernement iranien pourrait être signé le 24 novembre prochain qui serait, disent nombre de commentateurs américains, bien pire que les accords de Munich en 1938.

    Les « Palestiniens » espèrent que Barack Obama choisira l’abstention lors d’un vote concernant la reconnaissance de la « Palestine » au Conseil de Sécurité de l’ONU : on peut penser qu’Obama, contraint et forcé, maintiendra le véto américain, mais le simple fait que les « Palestiniens » puissent espérer une abstention montre où nous en sommes.

    Les Républicains devront très vite se mettre en ordre de bataille, ou prendre le risque d’une défaite en 2016, défaite qui pourrait être fatale aux Républicains eux-mêmes, mais fatale aussi à un ordre du monde qui a pu reposer sur les valeurs de la démocratie, du droit et de la liberté.

    Pendant que dans le monde occidental on parlait d’autre chose, pendant qu’on y condamnait Israël en accusant le gouvernement israélien de ne pas accepter l’épuration ethnique de Jérusalem « Est » et du Mont du Temple qui, pour nombre d’Occidentaux, devraient être vides de toute présence juive, l’Etat Islamique continuait à tuer, des groupes islamiques égyptiens, libyens, égyptiens, saoudiens et yeménites faisaient allégeance à l’Etat Islamique, al Qaida passait un accord de partenariat avec lui, et Abou Bakr al Bagdadi (qui est bien vivant) prononçait un discours disant qu’il entendait conquérir le monde, par le feu et par le sang.

    C’est ce qu’il avait dit, déjà, en quittant la prison, à ses geôliers : quand Barack Obama a eu l’heureuse idée de le libérer en 2009 pour lui donner sa chance. Abou Bakr al Bagdadi a saisi sa chance. On n’a pas tous les jours à la Maison Blanche un Président tel que Barack Obama.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

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