• Identifier quelqu’un par son iris

     

    Identifier quelqu’un par son iris… à douze mètres de distance

    L’image récupérée est transmise à un logiciel où elle est analysée pour être comparée à une base de données. © capture YouTube
    L’image récupérée est transmise à un logiciel où elle est analysée pour être comparée à une base de données. © capture YouTube

     

    Une équipe du centre de biométrie de l’université Carnegie Mellon a inventé un système qui capte et analyse l’iris de l’œil à distance. Sans forcément que la personne s’en rende compte.

     

    CONTRÔLE. Jusque-là, en biométrie, capter l’iris d’un œil était loin de pouvoir se faire aussi discrètement que récupérer des empreintes digitales, que l’on sème partout. Il faut en effet que la personne s’approche de près d’un capteur, comme c’est le cas dans les aéroports. Le Cylab Biometrics Center de l’université Carnegie Mellon, à Pittsburgh (Etats-Unis), vient pourtant de développer un prototype capable de contrôler un iris jusqu’à douze mètres de distance. Y compris s’il s’agit d’un reflet, comme dans cette vidéo de démonstration, laissant présager des usages en matière de contrôle de police de la route.

    La collecte de l’iris peut même se faire si la personne est en mouvement. L’idée consiste à réduire la résolution de l’image captée : à 200 pixels pour le diamètre d’un iris, on peut placer le scanner à huit mètres ; à 150 pixels, on peut reculer à douze mètres. L’opération se base sur l’utilisation de longueurs d’onde de lumière proche infrarouge, projetée par des panneaux lumineux placés de part et d’autre du scanner.

    L’image ainsi récupérée est ensuite transmise à un logiciel où elle est analysée pour être comparée à une base de données d’iris associés à des photographies et des noms. Chaque iris étant, comme les empreintes digitales, unique et propre à une seule personne.

    Si, techniquement, il s’agit d’une prouesse, on imagine aussi très bien comment ce système pourrait être utilisé à l’insu des gens ; par exemple pour identifier des manifestants, capter des iris à la volée dans une foule, repérer discrètement des activistes ou des réfugiés politiques, etc. Mais c’est peut-être faire œuvre de mauvais esprit…

    (ou pas !!! Rajout de la Rédaction )

    Source: Sciences et Avenir

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