• L’homme pieux PLEURE

     

     

    L’homme pieux PLEURE

     

     

    L’homme pieux PLEURE

    Par Thomas Watson

    « Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d’allégresse. Celui qui CONTINUE à avancer en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes. » (Psaumes 16:5,6).

    Christ appelle Son épouse Sa  » colombe  » (Cantiques des cantiques 2:14). La colombe est une créature qui pleure. La grâce dissout et liquéfie l’âme, provoquant un dégel spirituel. Le chagrin du cœur use le visage (Psaume 31:9). Un cœur pieux se met en peine de ce qu’il n’est pas plus saint. Le fait qu’il ne parvient pas à la hauteur des préceptes et des normes que Dieu a établis le trouble.  » Je devrais « , se dit-il,  » aimer le Seigneur de tout mon cœur « . Mais combien mon amour est déficient ! Combien je suis loin d’être ce que je devrais être, non, de ce que j’aurais dû être !

    Un homme pieux quelquefois pleure du fait de ressentir l’amour de Dieu. L’or est parmi les métaux celui qui est le plus fin et le plus solide, et cependant il fond en peu de temps dans le feu. Les cœurs gracieux, qui sont des cœurs en or, sont ceux qui fondent le plus rapidement dans les larmes par le feu de l’amour de Dieu. J’ai connu un saint homme, qui marchait dans son jardin et répandait d’abondantes larmes lorsqu’un ami tomba sur lui accidentellement et lui demanda pourquoi il pleurait. Il éclata dans cette expressions pleine de passion :  » Oh, l’amour de Christ, l’amour de Christ ! «  Ainsi, nous avons vu le nuage fondu dans l’eau par les rayons de soleil.

    Un homme pieux pleure parce que les péchés qu’il commet sont en quelque sorte pires que les péchés des autres.

    Le péché d’une personne justifiée est très odieuse. Le péché d’une personne justifiée est odieuse, parce que c’est un péché de cruauté (1 Rois 11:9). Le reniement par Pierre de Christ était un péché contre l’amour. Christ l’avait enrôlé parmi les apôtres. Il l’avait emmené sur la Montagne de la Transfiguration et lui avait montré la gloire du ciel dans une vision. Cependant, malgré toute cette miséricorde, ce fut par pure ingratitude qu’il allait plus tard renier Christ. Ceci le fit sortir en  » pleurant amèrement «  (Matthieu 26:75). Il se baptisa, pour ainsi dire, dans ses propres larmes. Les péchés des hommes pieux les rapprochent du cœur de Dieu. Les péchés des autres irritent le Seigneur; les péchés de l’homme pieux Le chagrinent. Les péchés des méchants percent le côté de Christ, les péchés des hommes pieux blessent Son cœur. Le manque d’attention d’une épouse touche de plus près le cœur de son mari.

    Comme ils sont loin de la piété ceux qui ne versent guère des larmes pour le péché ! S’ils perdent un être proche, ils pleurent, mais bien qu’ils soient en danger de perdre Dieu et leur âme, ils ne pleurent pas. Combien peu savent ce que c’est quêtre en agonie pour le péché ou ce que signifie un cœur brisé ! Leurs yeux ne sont pas comme les  » étangs de Hesbon « , pleins d’eau (Cantique des cantiques 7:4), mais plutôt comme les montagnes de Guilboa, sur lesquelles ne repose pas de rosée (2 Samuel 1:21).

    D’autres, s’ils versent de temps en temps une larme, ne s’améliorent pourtant pas. Ils continuent dans la méchanceté, et ne submergent pas leurs péchés dans les larmes. Efforçons-nous d’atteindre cette caractéristique divine :

    être des hommes qui pleurent. C’est là  » une repentance dont on ne se repent pas  » (2 Corinthiens 7:10).

    On rapporte de Mr. Bradford, le martyr, qu’il était un esprit en fusion; il pouvait à peine s’asseoir pour prendre son repas que des larmes coulaient sur ses joues. Il y a deux eaux pour faire partir le péché : le sang et les larmes. Le sang de Christ fait partir la culpabilité du péché ; les larmes font partir la souillure.

    Les larmes de repentance sont précieuses. Dieu les garde dans Son outre (Psaumes 56:8). Elles embellissent. Une larme dans l’œil est plus décorative qu’un anneau autour d’un doigt. L’huile fait briller le visage (Psaumes 104:15). Les larmes font briller le cœur; les larmes consolent. La gaieté du pécheur tourne en mélancolie. La désolation d’un saint devient une musique.

    La repentance peut être comparée à de la myrrhe qui, bien qu’amère au goût, rafraîchit l’esprit.

    La repentance peut sembler amère pour les personnes charnelles, mais est des plus rafraîchissantes pour celles qui sont spirituelles. L’huile qui se mélange convient aux sceaux. Une âme qui se mélange convient pour être marquée du tampon de toutes les bénédictions célestes.

    Donnons à Christ l’eau de nos larmes et Il nous donnera le vin de Son Sang !

     http://sentinellenehemie.free.fr/watsontthomas1.htm

    « Un père en prison D’autres peuvent, TOI TU NE PEUX PAS »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :