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    International: Une scission à l’amiable met un terme au conflit de l’Église Méthodiste Unie sur le mariage gay

    Une scission, c’est la solution que l’Église Méthodiste Unie (UMC) a finalement trouvée le 3 janvier. Elle était en effet divisée depuis plusieurs décennies par un conflit lié à sa position sur le mariage homosexuel. La partie qui soutient la position traditionnelle contre le mariage homosexuel et refuse d’avoir des responsables homosexuels en son sein va donc former une nouvelle dénomination. L’UMC va lui donner 25 millions de dollars pour ce nouveau départ.

     

    «Les soussignés proposent de restructurer l’Église Méthodiste Unie par la division comme le meilleur moyen de résoudre nos différences. Ainsi chaque frange de l’Eglise pourra rester fidèle à sa compréhension théologique, tout en reconnaissant la dignité, l’égalité, l’intégrité et le respect de chaque personne», peut-on lire dans le communiqué de huit pages qui détaille les termes de cette séparation.

     

    Rob Renfroe, pasteur à l’UMC, a déclaré: «Cela va très certainement mettre fin à ce dysfonctionnement que nous avons subi pendant ces quarante-sept dernières années. Nous n’allions jamais trouver un moyen d’avancer ensemble. Notre objectif de nous donner mutuellement la liberté d’accomplir notre ministère comme nous croyons que Dieu le veut se concrétise», rapporte Christianity Today. Le pasteur Tom Berlin exprime également son soulagement: «L'Eglise méthodiste unie aura de bien plus grandes possibilités de viabilité et de vitalité une fois que ce conflit sera derrière nous. Cela permet aux méthodistes unis de se différencier et de choisir un avenir avec espoir qui honore leurs convictions théologiques et leur interprétation des écritures.»

     

    L’UMC compte 12,5 millions de membres, selon Christianity Today. Aux Etats-Unis, elle est la deuxième plus grande dénomination protestante après la Convention baptiste du Sud. L’UMC est particulièrement représentée aux Philippines et dans beaucoup de pays africains. En février 2019, les délégués internationaux de l’UMC avaient voté le maintien de la position traditionnelle contre le mariage homosexuel par 438 contre 384, lors d’une session extraordinaire aux États-Unis.

    la rédaction d'Evangeliques.info

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    La police libère plus de 300 garçons torturés et violés dans une école coranique au Nigéria

     

    La police libère plus de 300 garçons torturés et violés dans une école coranique au Nigéria

     

    Elle est désormais surnommée « la maison de l’horreur ». Vendredi 27 septembre, le Nigeria a découvert avec effroi l’existence d’une école coranique à Kaduna (nord du pays) où plus de 300 garçons étaient victimes de torture et de viol. La police les a secourus.

    C’est lors d’une descente, menée jeudi soir dans une maison du quartier Rigasa, que la police de Kaduna a découvert plus de 300 élèves et étudiants de « nationalités différentes » enfermés et enchaînés.

    Les responsables de l’établissement les faisaient vivre dans « des conditions inhumaines et dégradantes sous couvert de leur apprendre le Coran et de les redresser » pédagogiquement, explique le porte-parole de la police de l’État de Kaduna, Yakubu Sabo.

    https://www.europe-israel.org/

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    Les Eglises évangéliques dans le sillage de Mai 68
     
     

    Les Églises évangéliques dans le sillage de Mai 68

     
    http://www.christianismeaujourdhui.info/
     
     
    23.04.18 - Un demi-siècle après, Mai 68 se ressent encore dans les Eglises évangéliques, pour le meilleur et pour le pire. Cette aspiration à la liberté est-elle une conséquence lointaine de la Réforme? Dans l’Eglise aujourd’hui, les soixante-huitards et la génération numérique ont du mal à se comprendre. Dossier.
    Si vous êtes un évangélique et que l’on vous parle de Mai 68, il y a de fortes probabilités que vous fassiez la grimace. Cette révolte étudiante qui prônait le refus de l’autorité et la libération sexuelle pourrait vous rebuter à tel point que vous n’y verriez pas ce qui aurait bien pu en sortir de bon. Détrompez-vous; si Mai 68 a bel et bien cristallisé un changement des valeurs de la société, déjà amorcé dans les années 60, les évangéliques en ont certainement bénéficié davantage que ce que l’on pourrait penser.
    «Avec Mai 68, rien ne change et tout change», a déclaré Edgar Morin, sociologue et philosophe, dans une interview accordé à l’Obs. Rien ne change car dès le mois de juin, l’ordre social, politique et économique se rétablit, malgré quelques événements qui surviendront encore. Et tout change, parce que les retombées de cette révolution se mesureront plus tard, encore aujourd’hui. «Un processus s’est enclenché qui va bouleverser l’esprit du temps et les sensibilités.»
    Et les évangéliques là-dedans? «De manière globale, le milieu évangélique n’a pas participé à l’esprit 68. C’était un vent qui soufflait dans une autre direction que l’Evangile», se souvient le théologien Henri Blocher.
    Mais ce vent qui soufflait ailleurs s’était déjà levé plusieurs années auparavant. «Mai 68 est un signe visible, mais une transformation religieuse s’était pointée dès le début des années soixante: elle se voyait dans l’arrivée de la non-affiliation religieuse», indique le sociologue des religions Christophe Monnot, maître de Conférences à l’Université de Strasbourg.

    Recherche d’authenticité
    Pour autant, la baisse de la pratique religieuse dès les années soixante ne signifiait pas nécessairement un ras-le-bol de la notion communautaire. En réalité, Edgar Morin, toujours dans l’Obs, relève un paradoxe: «Alors que la civilisation des Trente Glorieuses prétendait apporter le bien-être par le confort matériel, les adolescents ressentaient la vacuité de cette promesse. Ils étaient à la recherche d’une forme d’authenticité personnelle, rêvaient de fraternité, de vie communautaire et en même temps d’autonomie individuelle. Et ce décalage, ce malaise ont engendré des formes de rebellion.»
    La mondialisation aidant, plusieurs pays du monde ont vécu leur «Mai 68» entre la fin des années 60 et le début des années 70. L’Europe a été influencée par le mouvement de contre-culture américain dont ont émergé, dans le milieu religieux, les Jesus People, des hippies convertis, influenceurs du christianisme évangélique actuel.

    (...)

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