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    Ma mère m'a-t-elle vraiment caché ce secret

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    Témoignage de foi

     

    Témoignage de foi  de Line Antoine

     

     Seigneur merci pour les Prières de mon tendre époux ton serviteur Marcel

     

    La parole dit de témoigner pour donner gloire à Dieu en toutes choses.

    Je viens donc partager avec vous mon témoignage de foi. J’étais allée voir un médecin, frère en Christ, que je connais bien. Tout en parlant je lui dis que quelques fois j’avais mal à l’estomac. Et suite à ma conversation avec lui, il me dit que j’irais faire les examens qu’il me prescrivait.

    J’ai dit d’accord et fait 2 semaines après, les examens de laboratoire. 3 semaines après j’ai récupéré les résultats car je les avais totalement oublié …J’appelle donc le médecin qui me dit de venir lui porter les résultats et qu’il me verrait entre 2 patients.

    Il m’annonce que j’ai un microbe à l’estomac qu’il faut traiter ; qu’il me donnait une prescription médicale à base d’antibiotiques pour soigner ce mal et détruire ce microbe. J’ai donc acheté les médicaments et commencé mon traitement. 5 jours après, le 15 novembre, je passe à la 2ème phase du traitement antibiotique.

    La prise de ce médicament Flagyl laisse un goût amer, un goût de fer à la bouche et dans la nuit je me réveille avec ce goût désagréable, insupportable dans ma bouche. Et j’ai commencé à crier à Dieu en pleurant lui disant mais Seigneur je ne peux pas dormir avec ce mauvais goût dans la bouche! Cela m’est impossible! Et j’ai pensé  à toutes ces personnes hospitalisées, en proie au cancer, au sida…et qui pleuraient, couchés dans leurs lits, criant de souffrance… J’ai dit Seigneur ! Si moi je suis dans un tel état seulement à cause de la prise du Flagyl, je ne veux plus prendre ce médicament mais je veux un signe de toi ! Je veux voir le ciel ; je veux voir où tu habites dans le ciel ! Et dans la nuit, après avoir pleuré et crié à Dieu, j’ai eu la vision d’une route en terre assez large, sans fin…et tout au bout de cette route j’ai vu une toute petite partie du ciel et le bas était noir..Je ne sais si c’était des arbres ou pas, en tout cas c’était noir. Je dis alors mais Seigneur ce n’est pas ce que je t’ai demandé, alors pourquoi me montres-tu cela ? Et j’ai compris les sens de cette vision : c’était une grande route de difficultés et de souffrances et je suis restée là, perturbée disant Mon Dieu je ne veux plus prendre ce médicament qui ne me fait aucun bien…Ma bouche est trop amère !...J’ai appelé un frère tôt le matin pour lui faire part des désagréments que provoquait en moi ce médicament, lui demandant de prier pour moi… J’appelle aussi une sœur en Christ qui travaille dans une pharmacie, lui exposant ma situation… tout en parlant elle dit que le Seigneur me dit de boire de l’eau de coco et je lui dit que j’en avais un peu à la maison car la veille en ramenant mamounette , son époux m’en avait donné un peu ; un demi litre plus précisément. Elle me dit bois ; j’ai donc bu cette eau de coco et ai bu 2 litres dans la journée. Elle me dit : Tu es une servante de Dieu ? Oui répondis-je ! Elle me dit, voilà ce que le Seigneur me donne pour toi. Cette amertume c’est Dieu qui te montre comment la bouche des chrétiens est amère.

    Et je lui dis que j’avais demandé au Seigneur de me parler… de m’expliquer pourquoi ce goût amer à la bouche car je sais que d’autres ont pris ce même médicament et n’ont pas rencontré le problème que j’ai. Et elle me dit qu’à ma place elle aurait recommencé correctement le traitement car je l’avais mal pris depuis le début. Je décide donc d’aller voir mon médecin traitant que je devais voir qui me dit de continuer le même traitement ; le lui dis non et il me dit continue et prie..et je lui dit : Tu connais ma foi car je la partage avec toi.. Je l’ai quitté pas très satisfaite des conseils donnés.

    Ma pharmacienne m’a dit tiens bon car il ne reste plus que 3 jours de traitement. Je lui ai répondu ok. Une autre sœur en Christ à qui je me suis confiée m’a dit de continuer et que Dieu m’aiderait. J’étais en forme, contente, me disant que je verrais plus tard ce que je ferais.

    Le 16 au soir je me suis sentie mal car j’avais mangé des fruits de mer que j’avais cuisinés. C’était très bon mais je n’allais pas bien du tout. J’étais en ligne avec un prophète de France parlant de choses spirituelles et discutant encore de mon problème avec la prise de cet antibiotique. Il me dit qu’il ne reste que 3 jours, prends ton traitement. Je lui ai dit que je raccrochais car j’avais envie de vomir. Je raccroche donc essayant de vomir en mettant le doigt dans ma gorge et le poing pressant mon estomac mais je renvoyais de petites quantités et j’ai commencé à pleurer, à crier à Dieu, disant Seigneur fais quelque chose, aie pitié de moi, je ne peux pas rester dans cet état… et j’ai commencé à prier pour les malades qui attendaient une guérison, une délivrance….Et assise dans mes escaliers, j’intercédais…Et j’ai dit Seigneur il faut que je vomisse pour être libérée, aide-moi je t’en prie… j’ai continué à mettre le doigt dans ma gorge et le poing enfoncé contre mon estomac pour faire remonter les choses et pris un comprimé de citrate de bétaïne à la demande du Seigneur. Cela a alors provoqué tout un bouleversement au-dedans de moi ; et j’ai alors vomi 2 fois et été libérée. Gloire à Dieu ! J’ai dit merci Seigneur. Je me suis lavée le visage et suis montée dans ma chambre m’allonger sur le côté et me suis endormie dans les bras de mon Jésus. Je me suis réveillée dans la nuit, mais avec une grande paix. Le Seigneur me donna la vision d’une femme qui perdait connaissance et j’ai intercéder pour elle. Puis J’ai eu une autre vision d’un homme qui semait de la sorcellerie autour d’une maison et j’ai intercédé, j’ai prié pour la bouche amère des chrétiens…

    Et à ma grande surprise Dieu me donna une vision du ciel  tout en haut; pas celle que j’attendais ; et j’ai vu des anges, alignés, la trompette à la bouche, un léger nuage les voilait. Ils étaient 7. Le 1er était si beau de visage avec des cheveux qui lui arrivaient aux épaules, vêtu d’une grande robe blanche à manches longues avec des ailes blanches. Mais le 7ème, lui, avait ceci de particulier, et que j’ai compris plus tard… Il était sur le point de souffler dans son instrument, de sonner de la trompette. J’ai dit Seigneur tu ne m’as pas donné la vision que j’attendais. N’importe qui aurait pu dire j’ai visité le ciel mais là il y a un message à délivrer pour dire aux chrétiens de se préparer ; la trompette est à la bouche et tu reviens.

    Et j’ai commencé à pleurer et remercier le Seigneur… J’ai vu Jésus descendre et venir se mettre à côté de mon lit avec une très belle robe blanche à manches longues jusqu’aux poignets, serrée à sa poitrine et il y avait un gros cœur rouge sur sa poitrine d’où partait au milieu un jet de lumière qui venait directement sur moi. Il était magnifique ! Et je l’ai remercié. Mais j’ai eu très mal car je n’ai même pas pu savourer ce que Dieu m’avais donné… Mais j’étais triste et j’ai pleuré quand j’ai vu comment étaient vêtus les anges. J’ai dit Seigneur, tu m’as dit que ton église était une prostituée élégante et je crois que c’est vrai quand je fais le parallèle entre la tenue vestimentaire des anges et la façon dont s’habillent les femmes qui se disent chrétiennes dans ton église…alors j’ai pleuré… Car elles sont dénudées dans leurs robes courtes, montrant leur poitrine et leurs cuisses, portant des pantalons serrés dévoilant toutes leurs formes les plus intimes sans pudeur. J’ai Pleuré de voir tant de désinvolture chez les femmes et j’ai compris pourquoi le Seigneur a employé ces termes : Mon église est une prostituée élégante. Le cœur du Seigneur est triste, Il souffre en vous regardant. Si les anges sont aussi bien vêtus, c’est que Dieu veut que vous vous habilliez décemment sans vous exposer comme vous le faites. Vous êtes une pierre d’achoppement pour le monde et la honte pour le corps de Christ. Je ne veux blesser personne mais je dis la vérité. Pensez quand vous vous habillez à refléter Christ. Je n’ai pas vu le cou des anges ! Je n’ai vu que leurs mains ! Remettez-vous en question. Pourquoi Dieu ne répond pas toujours à vos prières ? Demandez-lui… et vous, posez-vous la question. La bible dit : Ne portez pas d’habits d’hommes. Elle sait pourquoi dans le monde spirituel le danger que cela représente ! Voilà pourquoi beaucoup de femmes sont possédées par des esprits humains. Beaucoup de femmes ne peuvent pas être soumises à leurs époux car dans le monde spirituel il y a 2 hommes dans la maison.

    Un peu plus tard, j’ai eu une vision. J’ai vu à côté de mon lit une noirceur et j’ai vu sortir de cette noirceur un bol plastique contenant des déchets qui ressemblaient à du vomi, et une olive noire dessus sur la droite. J’ai dit Seigneur tu es en train de me montrer ce que tu as enlevé au-dedans de moi et j’ai béni Dieu, le louant, l’adorant, me prosternant devant lui…Puis je me suis levée.

    J’ai récupéré dans la cuisine les médicaments que je prenais et qui me rendaient malade, et je suis revenue avec dans ma chambre…J’en avais aussi dans la salle de bain et dans mon sac. J’ai pris toutes ces boîtes de médicaments, j’ai prié dessus et je les ai jetés avec force et détermination à la poubelle. J’ai dit : Plus jamais…Plus jamais vous n’entrerez chez moi et en moi. Je peux vous dire frères et sœur que ces moments désagréables pendant lesquels j’avais la bouche amère, m’ont rapproché de Dieu. Aujourd’hui je ne m’inquiète pas de savoir si j’ai toujours un microbe à l’estomac ou pas. Ce que je sais c’est que 2 bonnes choses sont sorties de cette épreuve : J’ai prié pour la bouche amère des chrétiens, et ce que Dieu a fait pour moi. Je me suis rapprochée encore plus de lui développant une plus grande intimité avec lui. Merci Seigneur.

    La sœur ne savait pas que Dieu m’avait donné la vision de 2 robinets neufs l’une au-dessus de l’autre. Il y avait de petites quantités d’eau qui coulaient dans ces robinets.

    Je bénis le Seigneur et vous encourage à faire confiance à Dieu dans les moments difficiles. Vous qui êtes malades et qui attendez une guérison, faites confiance à Dieu car il viendra certainement vous délivrer et vous guérir.

    Que la paix de Dieu soit avec vous. Dieu m’a dit un jour : La patience honore… Ayez la patience d’attendre votre délivrance, votre guérison et vous serez honorés par les bienfaits de Dieu.

    La bible dit : Il ne peut sortir dans la bouche l’eau douce et l’eau amère… Donc il est normal que l’eau amère soit séchée par le feu de Dieu et qu’il n’y ait que de l’eau douce qui coule dans la bouche de ses enfants. Voir Jacques 3 v 9 à 12

    Que Dieu vous bénisse.J’espère que ce témoignage fera grandir votre foi et vous fortifiera au non de Jésus

     

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    Témoignage émouvant d’un très jeune soldat, juste avant sa mort…

     

    Témoignage émouvant d’un très jeune soldat, juste avant sa mort…

     

    Pendant la guerre civile américaine, j'étais chirurgien dans l'armée.

    Après la bataille de Gettysburg, plusieurs centaines de soldats blessés se trouvèrent dans mon hôpital. Beaucoup d'entre eux étaient si gravement blessés que je devais m'occuper d'eux immédiatement. Certains eurent leurs jambes amputées, d'autres, le bras, et quelques-uns, les deux.

    Parmi ces patients, se trouvait un jeune homme ayant seulement servi trois mois dans l'armée. C'était en réalité encore un enfant. Il était trop jeune pour être soldat, et c'est pourquoi on l'avait engagé comme “tambour”. Lorsque mon assistant et l'infirmier voulurent lui donner du chloroforme avant l'opération, il détourna la tête et le refusa catégoriquement. Quand l'infirmier insista auprès de lui disant que c’était le médecin qui l'avait prescrit, ce dernier lui répondit :

    “ Faites venir le docteur, s'il vous plaît ! ”

    Je m'approchai donc de son lit en disant :

    “ Pourquoi fais-tu cela, jeune homme ? Lorsque je t'ai ramassé sur le champ de bataille, tu étais si faible ! J'ai alors pensé qu'il ne valait pour ainsi dire plus la peine de t'emmener. Mais lorsque tu as soudain ouvert tes grands yeux bleus, cette idée m'est venue :

    'Peut-être as-tu quelque part une mère qui pense à son fils en ce moment’.

    C'est la raison pour laquelle je n'ai pas voulu te laisser mourir sur le champ de bataille. J'ai donc donné l'ordre de t'amener ici, à l'hôpital militaire. Mais tu avais perdu tant de sang que tu étais trop faible pour supporter une opération sans chloroforme. C'est pourquoi tu devrais maintenant accepter de le prendre.”

    Le garçon prit ma main, me regarda droit dans les yeux, et me dit :

    “ Vous savez, j'avais neuf ans lorsqu'au cours d'un culte pour enfants, j'ai donné ma vie à Jésus. Et jusqu'à ce jour, je lui suis resté fidèle. Lui ne m'abandonnera pas non plus… en ces instants difficiles. Il me soutiendra pendant que vous amputerez mon bras et ma jambe. ”

    Il refusa également le cognac que j'avais essayé de le persuader de boire. Il me raconta que son père était mort comme alcoolique. Et si maintenant lui-même devait, selon toute vraisemblance, mourir et entrer dans la présence de Dieu, il ne voulait pas que ce soit avec de l'alcool dans l'estomac.

    Je n'oublierai jamais le regard de ce jeune homme. A l'époque, je haïssais Jésus. Mais je respectais la fidélité que ce garçon lui témoignait. Son amour pour Jésus toucha profondément mon cœur, et c’est ainsi que je lui demandais - chose que je n'avais jamais faite auparavant - s'il voulait parler avec l'aumônier militaire. Le regard lumineux, ce garçon répondit par l’affirmative.

    Lorsque l'aumônier arriva, il reconnut immédiatement mon jeune patient. Il l'avait souvent vu lors des réunions, au sein du régiment. Il prit sa main et lui dit :

    “ Mon cher Charles, je suis désolé que tu sois si grièvement blessé. Puis-je encore faire quelque chose pour toi ? ”

    Là-dessus, le jeune homme lui demanda de bien vouloir prendre la Bible qui se trouvait sous son oreiller et dans laquelle se trouvait l'adresse de sa mère. Il le pria de la lui envoyer et de lui écrire que depuis le jour où il avait dû aller à la guerre, il en avait chaque jour lu un passage, et qu’il avait demandé régulièrement à Dieu de bénir sa maman.

    “ Y a-t-il peut-être encore autre chose que je puisse faire pour toi, mon garçon ? ”, demanda l’aumônier.

    “ Oui, écrivez aussi une lettre au président de mon église, à Brooklyn – New York, s'il vous plaît, et dites-lui que je n'ai pas oublié son amour fraternel, le bon enseignement qu’il nous a apporté et les prières de son église. Que Dieu le bénisse également. - C'est tout. ”

    Puis il se tourna vers moi et dit :

    “ Maintenant, je suis prêt. Je vous promets de ne pas crier pendant que vous m'amputerez mon bras et ma jambe. ”

    C'était pour moi, en tant que médecin, une terrible situation. Lorsque j’en fus à la phase du détachement de son os, le garçon prit un coin de son oreiller dans la bouche, et je l'entendis dire doucement tout en gémissant :

    “ Jésus, mon Seigneur, sil te plaît, aide-moi ! ”

    Cette nuit-là, je ne pus dormir. Je voyais toujours devant moi les yeux bleus de mon jeune patient. Ses paroles résonnaient encore à mes oreilles :

    “ Jésus, mon Seigneur, s'il te plaît, aide-moi ! ”

    Finalement, je me levai et retournai dans la salle de récupération des malades. J'étais convaincu que le jeune homme était mort entre-temps.

    “ Non ”, dit l'infirmier, “ il dort très paisiblement, comme un enfant. ”

    Et alors, l'une des infirmières raconta que deux chrétiens lui avaient rendu visite, qu'ils avaient chanté et prié avec lui. L'aumônier militaire avait aussi été présent, et Charles avait même chanté avec eux.

    Je n'arrivais pas à comprendre comment cela avait été possible. Il avait dû surmonter des douleurs incroyables et devait certainement encore souffrir terriblement.

    Cinq jours plus tard, le jeune “tambour” me fit appeler, et me dit :

    “ Docteur, ma dernière heure est venue. Je sais que je ne verrai plus le prochain lever du soleil. Je suis prêt à faire mes adieux. Mais avant de mourir, je tiens à vous remercier de tout cœur pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je sais que vous êtes Juif. Ce Jésus auquel je crois de tout mon cœur vient de votre peuple. Restez, s'il vous plaît, près de mon lit jusqu'à ce que je m'en aille vers lui. ”

    J'essayai de rester, mais ne le pus. Je n'avais pas le courage de voir mourir un être qui croyait à ce point à Jésus. On m'avait appris à haïr ce Jésus. Je quittai donc la chambre rapidement et allai m'asseoir dans la pièce voisine. Environ 20 minutes plus tard, un infirmier s'approcha de moi et me demanda de venir encore une fois auprès de Charles.

    “ Mais je viens justement d'aller le voir ”, répondis-je.

    “ Oui, Docteur, mais il dit devoir encore vous parler avant de mourir. ”

    Je retournai donc vers lui. J'avais prévu de lui dire encore une parole encourageante, mais de ne pas non plus me laisser influencer par la moindre remarque à propos de Jésus. Une fois au chevet de son lit, je vis que sa fin était vraiment très proche. Il prit alors ma main et me dit :

    “Je vous aime, Docteur, parce que vous êtes Juif. Le meilleur ami que j'aie trouvé en ce monde, est Juif : c’est Jésus-Christ. Je désire vous conduire à lui avant de mourir. Voulez-vous me promettre de ne jamais oublier ce que je vous dis maintenant ? ”

    Je le lui promis et il poursuivit :

    “ Lorsque vous m'avez amputé de mon bras et de ma jambe, il y a cinq jours, j'ai prié mon Seigneur de venir dans votre cœur. ”

    Ses paroles me touchèrent profondément. Comment pouvait-il, au milieu de tant de douleurs, penser à son Jésus et à moi qui ne voulais rien avoir à faire avec ce Jésus ? Je ne pus rien dire d'autre que ceci :

    “ Mon cher garçon, tout ira bientôt mieux pour toi. ”

    Puis il mourut.

    Je pris part à son enterrement, chose que je n'avais pas coutume de faire habituellement. J'avais vêtu Charles d'un nouvel uniforme, avant de le mettre dans un cercueil d'officier. J'étais alors pécuniairement riche. Mais j'aurais volontiers sacrifié chaque centime de ma fortune si j'avais pu, à la place, aimer Jésus comme Charles l'avait aimé. Je luttai ensuite pendant dix ans contre Christ, avec toute la haine que je pouvais manifester en tant que juif orthodoxe.

    Puis, la prière du “tambour” fut exaucée.

    Environ dix-huit mois après avoir donné, moi aussi, ma vie à Jésus lors d’une réunion de prière à Brooklyn, je me trouvais alors dans une autre réunion pendant laquelle une femme âgée s’est levée en disant :

    “ C'est peut-être la dernière fois que je peux rendre mon témoignage. Je vais bientôt revoir mon garçon au ciel. Il n'a pas seulement été un combattant pour sa patrie, mais s'est aussi engagé comme soldat pour son Sauveur Jésus-Christ. Blessé à Gettysburg, il fut opéré par un médecin juif. Mais il est mort cinq jours après l'opération. L'aumônier militaire m'écrivit une lettre et m'envoya sa Bible. La lettre mentionnait que Charles avait dit au médecin avoir prié pour lui pendant l'opération, afin qu'il donne un jour sa vie à Jésus ! ”

    Lorsque j'entendis le rapport de cette femme, je ne pu rester insensible à ma place. Je me levai, traversai la salle, pris la main de cette femme et lui dis :

    “ Dieu vous bénisse. La prière de votre fils a été exaucée. Je suis le médecin juif pour lequel votre fils a prié. Son Sauveur est maintenant aussi le mien ! ”.

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