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    Je suis fils de terroriste

    Je suis fils de terroriste. Voici comment j’ai choisi la paix. Zak Ebrahim

     

    Après avoir été élevé dans la haine et l’endoctrinement, peut-on choisir une autre voie ? Zak Ebrahim avait juste 7 ans quand son père a aidé à perpétrer l’attentat contre le World Trade Center en 1993. Son histoire est choquante, puissante et, finalement, édifiante.

    Lien :

    0:12Le 5 novembre 1990, un homme, El-Sayyid Nosair, est entré dans le hall d’un hôtel à Manhattan et a assassiné le rabbin Meir Kahane, le leader de la Ligue de Défense Juive. Nosair a d’abord été reconnu non coupable du meurtre, mais, alors qu’il était en prison pour des charges mineures, lui et d’autres hommes ont commencé à planifier des attaques sur une dizaine de sites à New York, des tunnels, des synagogues et le siège de l’ONU. Heureusement, ces plans ont été déjoués par un informateur du FBI. Malheureusement, l’attentat de 1993 contre le World Trade Center ne l’a pas été. Nosair a finalement été condamné pour son implication dans ce complot. El-Sayyid Nosair est mon père….

     1:02Je suis né à Pittsburgh, en Pennsylvanie, en 1983, fils de lui-même, ingénieur égyptien, et d’une mère américaine aimante, institutrice en primaire, qui ont ensemble fait de leur mieux pour rendre mon enfance heureuse. Ce n’est qu’à partir de mes 7 ans que notre dynamique familiale a changé. Mon père m’a présenté un visage de l’Islam que peu de gens, dont la majorité des musulmans, sont amenés à voir. Mon expérience est que, quand les gens prennent le temps d’interagir les uns avec les autres, il ne faut pas longtemps pour comprendre qu’en majorité, nous voulons tous les mêmes choses dans la vie. Cependant, dans chaque religion, dans chaque population, vous retrouvez le même faible pourcentage de gens qui ont une telle ferveur en leurs croyances qu’ils se sentent obligés de tout faire pour que les autres vivent de la même manière qu’eux.

    1:54Quelques mois avant son arrestation, il m’a expliqué que lui et quelques amis avaient, les derniers week-ends, été dans un club de tir de Long Island pour s’entraîner à tirer. Il m’a demandé de venir avec lui le lendemain. Nous sommes arrivés au club de tir Calverton, qui, à l’insu de notre groupe, était surveillé par le FBI. Quand ce fut mon tour de tirer, mon père m’aida à caler le fusil contre mon épaule et m’expliqua comment viser la cible à environ 30 mètres. Ce jour-là, la dernière balle que j’ai tirée a touché la petite lumière orange située au-dessus de la cible. Et, à la surprise générale, et surtout à la mienne, la cible a complètement explosé en flammes. Mon oncle s’est tourné vers les autres et a dit en arabe : « Ibn abuh ». Tel père, tel fils. Ils ont tous semblé trouver cette remarque très amusante, mais ce n’est que quelques années plus tard que j’ai totalement compris pourquoi ils trouvaient ça si amusant. Ils pensaient me voir aussi à même de détruire que mon père l’était. Ils allaient finalement être condamnés pour avoir garé une camionnette chargée d’une tonne d’explosifs dans le parking souterrain de la tour Nord du World Trade Center, dont l’explosion a causé la mort de 6 personnes et blessé plus de 1 000 autres. C’était des hommes pour qui j’avais du respect. C’était des hommes que j’appelais « ammu », ce qui veut dire « oncle ».

    3:23A l’âge de 19 ans, j’avais déjà déménagé 20 fois, et cette instabilité pendant l’enfance ne m’a pas vraiment permis de me faire beaucoup d’amis. A chaque fois que je commençais à me sentir à l’aise avec quelqu’un, c’était le moment de déménager dans une autre ville. Étant perpétuellement le petit nouveau, j’ai souvent été harcelé à l’école. Je tenais secrète mon identité, afin de ne pas être embêté par mes camarades, mais il s’avère qu’être le petit nouveau, sage, rondouillard, est suffisant pour être une cible. Donc je passais la plupart de mon temps à la maison, à lire des livres, à regarder la télévision ou à jouer aux jeux vidéo.Pour ces raisons, je n’étais pas très sociable, c’est le moins qu’on puisse dire, et, en grandissant dans une famille sectaire, je n’étais pas préparé à la vraie vie. J’ai été élevé pour juger les gens sur des critères arbitraires, tels que sa race ou sa religion.

    4:17Alors, qu’est-ce qui m’a ouvert les yeux ? L’une des premières expériences qui a mis en doute cette manière de penser a eu lieu pendant les élections présidentielles de 2000. Grâce à un projet en classe prépa, j’ai pu participer à la Convention Nationale de la Jeunesse à Philadelphie. Le sujet de mon groupe était la violence des jeunes. Ayant été la victime de harcèlement presque toute ma vie, ce sujet m’intéressait particulièrement. Les membres du groupe venaient de différents horizons. Un jour vers la fin de la convention, j’ai découvert qu’un des jeunes avec qui j’avais sympathisé était juif. Cela avait pris plusieurs jours pour que ce détail apparaisse, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas d’animosité naturelle entre nous deux. Je n’avais jamais eu d’ami juif auparavant, et, franchement, j’étais plutôt fier d’avoir pu franchir une barrière que, toute ma vie, on m’avait fait croire qu’elle était infranchissable. Un autre tournant a eu lieu quand j’ai trouvé un job d’été à Busch Gardens, un parc d’attraction. Là-bas, je côtoyais des gens de toutes religions et cultures, et cette expérience a été déterminante pour mon développement personnel. Toute ma vie, on m’avait appris que l’homosexualité était un péché, et par extension, que tous les homosexuels avaient une mauvaise influence. Par hasard, j’ai eu l’opportunité de travailler avec certains des artistes homosexuels sur un spectacle, et j’ai vite pensé qu’ils étaient les personnes les plus gentilles, les moins prompts à juger, que j’aie jamais rencontrées. Avoir été un enfant harcelé a créé en moi un sentiment d’empathie envers la souffrance des autres, et il m’est totalement impossible de traiter des gens gentils d’une autre manière que celle selon laquelle je voudrais qu’ils me traitent. Ce sentiment m’a permis de comparer les stéréotypes que l’on m’avait enseignés pendant mon enfance et ces expériences et interactions réelles. Je ne sais pas ce qu’est être homosexuel, mais je sais très bien ce que c’est que d’être jugé pour quelque chose hors de mon contrôle.

    6:24 Puis, il y a eu l’émission « The Daily Show ». Tous les soirs, Jon Stewart m’a obligé à être intellectuellement honnête avec moi-même quant à mon fanatisme et m’a aidé à comprendre que la race, la religion ou l’orientation sexuelle d’un individu n’a rien à voir avec sa qualité. Il fut de bien des façons la figure du père dont j’avais désespérément besoin. L’inspiration peut souvent venir d’une source inattendue, et le fait qu’un humoriste juif ait fait plus pour influencer de manière positive mon opinion sur le monde que mon propre père extrémiste ne m’a pas échappé.

    7:03Un jour, j’ai eu une conversation avec ma mère sur la manière dont ma vision du monde commençait à changer. Elle m’a dit quelque chose que je conserverai précieusement dans mon cœur jusqu’à la fin de mes jours. Elle m’a regardé avec les yeux las de quelqu’un qui a rencontré suffisamment de dogmatisme pour toute une vie, et m’a dit : « Je suis fatiguée de détester les gens. » A cet instant-là, j’ai compris combien d’énergie négative il faut pour tenir la haine à l’intérieur de soi.

    7:34 Zak Ebrahim n’est pas mon vrai nom. Je l’ai changé quand ma famille a décidé de couper les ponts avec mon père et de démarrer une nouvelle vie. Alors, pourquoi me dévoiler et mettre potentiellement ma vie en danger ? Eh bien, c’est très simple.Je fais cela dans l’espoir que peut-être, un jour, quelqu’un qui se sent poussé à user de violence entendra mon histoire et comprendra qu’il y a mieux à faire, que, bien que soumis à cette idéologie violente, intolérante, je ne suis pas devenu un fanatique. Au contraire, j’ai choisi de mettre à profit mon expérience pour combattre le terrorisme, pour combattre le fanatisme.Je le fais pour les victimes du terrorisme et leurs proches, je le fais pour les pertes et les douleurs horribles, que le terrorisme a fait entrer de force dans nos vies. Au nom des victimes du terrorisme, je veux m’élever contre ces actes insensés et condamner les actes de mon père. Et avec cet acte simple, je suis la preuve que la violence n’est pas inhérente à la religion ou à la race de quelqu’un, et que le fils n’a pas à suivre les traces du père. Je ne suis pas mon père.

    8:53Merci. (Applaudissements)

    8:56Merci à vous. (Applaudissements)

    8:59Merci à tous. (Applaudissements)

    9:02Merci beaucoup. (Applaudissements)

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    Anomalia genética!

     

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    La victoire sur ma mauvaise humeur


     

     

    LA VICTOIRE SUR LA MAUVAISE HUMEUR

    PAR REBECCA BROWN-YODER (2)

     

    LE REMÈDE À LA COLÈRE

    Pendant des années, j’ai cherché le Seigneur pour trouver une cure à la colère. Comment les gens peuvent-ils se garder de perdre leur bonne humeur ?

    Comment arrêter une rage montante ? Finalement, Dieu nous a donné, à Daniel et moi, une réponse. Il nous a enseigné la leçon en deux étapes et de deux façons différentes. La première étape est une histoire trop longue à raconter ici, mais elle nous a appris que lorsque nous péchons par notre colère, nous donnons aux esprits démoniaques le droit légal de s’attacher à nous.

    La seconde et dernière étape pour résoudre la colère a été donnée à Daniel un jour, comme il descendait en ville pour ramasser le courrier. Nous vivons à 15 kilomètres de Clinton, la ville la plus proche. Nous recevons notre courrier par le bureau de poste à Clinton. Clinton est une ville de 3000 habitants. Elle a une autoroute principale qui traverse le centre de la ville ; des commerces jalonnent les deux côtés de cette autoroute. Les gens conduisent plutôt vite sur cette voie, habituellement 50km/h au-delà de la limite permise. Ce jour-là, Daniel se rendait en ville pour ramasser le courrier. Il traversait le centre de la ville sur l’autoroute quand il a été témoin d’un incident dans lequel il n’avait pas été impliqué. Il conduisait et un jeune homme dans une camionnette était juste devant lui, se rendant dans la même direction. Soudain, un vieillard dans un vieux véhicule est entré sur l’autoroute et il s’est mis à conduire droit devant le jeune homme à 15 km/h. Il ne s’était même pas donné la peine de voir s’il y avait une auto qui venait à grande allure. Le jeune homme de la camionnette a appuyé violemment sur ses freins ; ses pneus ont raboté l’asphalte sur une longue distance, car il essayait d’éviter une collision avec le véhicule du vieil homme.

    Quand il a finalement regagné le contrôle de son véhicule, il était furieux ! Il s’est arrêté à coté du vieil homme et il a klaxonné, baissé sa vitre, hurlé et agité un poing menaçant. Je crois que le vieillard était si sourd qu’il n’a rien entendu ce que le jeune homme lui a dit. Bref, il est sorti de l’autoroute pour se garer dans un des parkings d’un magasin. Le jeune homme a démarré rapidement et il est parti.

    Daniel n’avait en rien été impliqué dans l’incident. Toutefois, quand il est arrivé à l’emplacement de la route où la chose s’était produite, il a brusquement réalisé qu’il était en colère. Il était si en colère qu’il avait envie de frapper quelqu’un, de faire du mal !

    Mais il n’y avait pourtant pas de quoi s’énerver. Il s’est donc mis à prier : Seigneur, pourquoi suis-je furieux ?
    Rien ne devrait m’énerver. Rebecca n’est même pas avec moi. Immédiatement le Saint-Esprit a éclairé son intelligence avec le passage d’Ephésiens 4:26-27 qui dit

    : Si vous vous mettez en colère, ne péchez point… ne donnez pas accès (de place) au diable.

     Le Seigneur a montré à Daniel que le mot accès ou place est un terme géographique. Votre maison est une place. L’emplacement de la route où la collision a failli se produire était une place. Lorsque nous nous fâchons et péchons à cause de la colère comme le jeune homme, nous donnons aux démons le droit légal d’habiter dans cette place.

    Alors, voici la clef :

    Les esprits malins errent en cherchant une place où semer la pagaille. A l’instant où la colère monte en nous, cette colère est comme un aimant qui attire les esprits démoniaques de colère. Savez-vous ce qu’est un aimant ? Si je place des débris de métal sur une table, qu’arriverait-il si je place un aimant au-dessus du métal ? Les débris de métal seraient aussitôt attirés vers l’aimant. Les aimants attirent les métaux.

    De façon similaire, l’émotion de la colère attire les démons. Tout se passe très vite. En une fraction de seconde, quand nous nous mettons en colère, les esprits de colère accourent et s’attachent à nous, de l’extérieur.
    Ces esprits ont la capacité d’injecter plus de colère en nous. Ils le font immédiatement, en moins d’une seconde. Pensez-y une minute. Vous rappelez-vous de la dernière fois que vous vous êtes mis en colère ? Moins d’une minute après que vous vous soyez mis en colère, vous êtes devenu plus énervé qu’au moment précédent.

    Pourquoi ? A cause de la colère que les esprits de colère injectent en vous. Leur but est de vous rendre si énervé que vous perdez le contrôle et péchiez.

    Si vous péchez, ils ont alors le droit légal d’entrer en vous.

    Une fois en vous, ils essaient de vous dominer et de contrôler vos actions. Les démons détestent les êtres humains ! Leur seul objectif est de nous détruire.

    C’est pourquoi chaque personne qui perd contrôle par la colère essaie de s’autodétruire.

    Ils vont s’en prendre à l’entourage intime de la personne. Ils commettront des actions violentes qui détruiront des vies. Les démons en eux sont la force qui les incite à commettre de tels actes.

    Revenons à Daniel un instant. Le jeune homme dans la camionnette a péché à cause de sa colère dirigée contre le vieillard. Il a ainsi donné aux esprits le droit légal d’accéder à cette place sur la route. Lorsque Daniel est arrivé à cette place sur la route, il a littéralement traversé un nuage de démons de colère. Les démons se sont tout de suite attachés à lui et ils lui ont injecté de la colère. C’est la raison pour laquelle Daniel était brusquement en colère et ce, sans raison logique. Le Seigneur a révélé à Daniel qu’il devait chasser ces esprits de colère et leur ordonner de se disperser, de le lâcher. Vous est-il déjà arrivé de vous promener dehors et de traverser brusquement un nuage de petits insectes regroupés en un endroit ? C’est exactement ce que font les démons.

    Lorsque quelqu’un pèche, il donne à ces esprits le droit légal de se loger à une place.

    Les démons se regroupent en un nuage et planent à cet endroit, attendant que quelqu’un vienne. Ils peuvent planer n’importe où : à un emplacement sur une rue, à une table de restaurant, sur un siège d’autobus, d’avion ou de train, dans une chambre de motel, etc. Combien de fois avez-vous soudainement réalisé que vous êtes en colère, sans raison apparente ? Vous venez de traverser un nuage de démons. CHASSEZ-LES !

    Il y a quelques années, il s’est passé un exemple plutôt dramatique ce principe en action au Texas. Cet incident a fait la manchette des nouvelles dans toute la nation. Un couple marié vivait au Texas. Ils étaient tous deux très érudits ; ils étaient dentistes. Pour une raison ou une autre, la femme est parvenue au point de croire que son mari la trompait. Elle a attendu à l’extérieur avant d’entrer dans le motel, dire au réceptionniste qu’elle était son épouse, et recevoir de lui la clef de la chambre. Elle s’est rendue à la chambre et en ouvrant la porte, elle a surpris son mari. Il était au lit avec une autre femme. Elle est sortie précipitamment du motel et elle s’est assise dans sa voiture. Assise dans son véhicule, sa colère ne faisait que s’aggraver. Quand son mari est sorti à l’extérieur, elle était si en colère qu’elle a perdu contrôle : elle l’a tué en précipitant la voiture vers lui. Maintenant sa vie est complètement détruite ! Elle va croupir en prison pour le restant de ses jours. Elle a perdu sa maison, sa famille, ses enfants, sa carrière de dentiste et le reste. Pourquoi ? Parce que les esprits de colère lui ont injecté soi tant de colère qu’elle a perdu contrôle et détruit sa propre vie. Les démons en elle l’ont poussé à commettre un acte meurtrier. Si elle avait pu penser clairement, elle aurait au moins pu divorcer et continuer sa vie. Mais par ses pensées indulgentes, elle a permis aux démons d’entrer dans sa vie. Et ils ont fini par la ruiner.
    Corinthiens nous enseigne que le champ de bataille dans ce combat spirituel réside dans nos pensées.

    → Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. 2 Corinthiens 10 :3-5

    Les démons peuvent injecter des pensées et des émotions dans nos pensées sans pour autant être en nous. C’est pourquoi on nous recommande de ramener toute pensée captive.

    Nous DEVONS contrôler ce qui se passe dans nos pensées.

    Voici la solution à la colère

     Dès l’instant où nous nous mettons en colère, nous devons chasser les esprits de colère et leur ordonner de nous lâcher et de quitter nos vies immédiatement au nom de Jésus ! Nous devons continuer à chasser ces esprits jusqu’au moment où nous sentons notre colère décroître et lorsque nous regagnons le contrôle. Puis nous pouvons prier et prendre une pieuse décision sur la manière dont nous devons traiter le problème qui nous a énervés. De cette façon, nous ne pècherons pas lorsque nous serons en colère. Et que dire, par exemple, d’un conjoint qui pique des crises de rage ? Proverbes nous dit qu’une douce réponse chasse la fureur. Vous DEVEZ chasser les démons de colère qui vous affectent vous et refuser de contre-attaquer. Si vous restez calme et CONTRÔLEZ votre propre colère, la rage de votre conjoint durera beaucoup moins longtemps.

    Si vous vous mettez en colère, la situation s’envenimera jusqu’au point où vous en perdrez la maîtrise.
    Laissez-moi vous donner quelques exemples pour vous aider à saisir ce principe.

    EXEMPLE 1 :

    J’ai enseigné ce principe à New York. La nuit suivante, j’ai demandé à l’assistance si quelqu’un avait eu l’opportunité d’affronter sa colère durant cette journée-là. Une sœur à l’arrière agitait sa main avec beaucoup de vigueur. Je l’ai appelée et voici son histoire :

    « Oh, Sœur Rebecca, cette leçon sur la colère était vraiment pour moi ! J’ai péché par la colère 8 heures par jour, 5 jours par semaine, durant ces 7 dernières années ! « 

    - Mon Dieu, ai-je répondu. Que s’est-il passé ?

    - Je travaille au sein du département des plaintes de trois compagnies de services publics. Chaque personne qui m’appelle est furieuse et je passe toute la journée au téléphone à me battre avec les clients. Le Saint-Esprit m’a fortement convaincue de mon péché ! Alors, ce matin en allant au travail, j’étais décidée à arrêter de pécher par la colère. Mon téléphone a cinq lignes. A 8 heures précises, tous les voyants des cinq lignes se sont allumés. J’ai répondu au premier appel et un homme furieux à l’autre bout de la ligne s’est mis à crier et m’insulter. Normalement, j’aurais répondu par la colère, mais j’ai appris ma leçon. Je lui ai plutôt dit : Gardez la ligne un instant, s’il vous plait et j’ai appuyé sur le bouton attente. Puis j’ai parlé à haute voix et dit : Maintenant vous démons de colère, je vous chasse au nom de Jésus et vous ordonne de lâcher cet homme et de vous éloigner de moi. Sortez d’ici, lâchez cette ligne téléphonique et sortez de notre conversation. J’ai repris la ligne et l’homme était tout à fait calme. J’ai pu résoudre son problème assez promptement sans avoir à me fâcher. Durant toute la journée, à chaque fois qu’un client m’appelait tout énervé, je les ai mis en attente pour chasser les esprits de colère. Je ne me suis pas fâchée une seule fois et j’ai gardé contrôle dans toutes les conversations. J’ai pu résoudre les problèmes tous les problèmes en moins de temps qu’il en faut, simplement parce que j’ai exclu la colère de la situation. »

    EXEMPLE 2 :

    Après avoir enseigné cette leçon une nuit au Texas, une sœur est venue me voir après le service. Elle m’a dit :

    « Vous venez d’expliquer ce qui m’est arrivé aujourd’hui. Je travaille dans les ventes. Je suis très efficace dans mon domaine. Je devais assister à une réunion de ventes ce matin. Après le meeting, un incident s’est produit dans la salle où nous nous étions réunis. J’avais été témoin de l’incident, mais je n’étais d’aucune manière concernée. Deux femmes se sont violemment mises en colère l’une contre l’autre ; elles ont commencé à hurler. Leur dispute s’est envenimée au point où elle est devenue une compétition de tire-cheveux. Beaucoup de personnes ont du intervenir pour les séparer. En quittant la salle, je me sentais en colère sans raison justifiée. J’ai quitté les lieux pour aller rencontrer mon premier client de la journée. C’est un homme que je connais très bien. J’ai travaillé avec lui pendant de nombreuses années.
    J’étais encore frustrée quand je suis arrivée au lieu de rendez-vous et franchement, j’avais du mal à rester polie avec lui. Assez rapidement, il a mis halte à notre entretien et dit : une minute. Je constate que tu es si en colère qu’on ne peut pas traiter cette affaire ensemble. Attends-moi ici. Je vais aller dans cette pièce-là et prier mon Dieu pour ta colère. Lorsqu’il m’a quittée pour aller prier, j’ai réalisé que je ferais mieux de m’empresser à prier pour me débarrasser de ma colère. Voyez-vous, mon collègue est bouddhiste ! Je réalise maintenant que les esprits de colère attirés dans la salle de réunions s’étaient attachés à moi. Ils ont injecté la colère en moi, c’est pourquoi j’étais en colère sans raison. Mon client, en bon bouddhiste, pouvait voir dans le monde spirituel ; il a vu ces esprits de colère accrochés à moi. Maintenant je sais que faire, et à l’avenir, je ne permettrai plus à de tels esprits malins de s’attacher à moi. »

     EXEMPLE 3 :

    Le lendemain de mon enseignement sur la colère, une jeune femme à témoigné de la manière suivante :

    « Mon mari et moi avons été mariés pendant cinq ans. Il est évangéliste itinérant. Pendant les trois premières années de notre mariage, j’ai voyagé avec lui. Puis nous avons eu un bébé et je devais rester à la maison. Ces deux dernières années ont été rudes ! Chaque nuit après avoir enseigné, mon mari m’appelle et nous nous disputons toujours. A vrai dire, nous avons atteint le point où nous ne pouvons rien faire sans nous quereller. La semaine dernière, nous avons commencé à parler de divorce, parce que notre mariage semble impossible. Puis la nuit dernière, je vous ai entendue parler des esprits de colère.
    En retournant chez moi après le culte hier soir, mon mari m’a appelé comme d’habitude. Avant qu’il dise quoique ce soit, je lui ai dit : Juste in instant. J’aimerais qu’on prie avant de parler. Au nom de Jésus, je prends autorité sur toue esprit de colère. Je vous ordonne de lâcher mon mari et moi-même immédiatement. Restez hors de notre conversation. Puis nous avons parlé pendant trois heures sans nous disputer ! Nous croyons maintenant que nous pouvons faire fonctionner notre mariage correctement. Nous savons que la lutte n’est pas entre nous, mais contre les esprits invisibles ! »

    EXEMPLE 4 :

    Ce témoignage a été donné par un jeune homme :

    « J’ai toujours très susceptible à la colère. Je me suis avancé à l’autel la nuit dernière, mais je dois bien avouer que je ne croyais pas que les prières changeraient quoi que ce soit. Aujourd’hui, je devais me rendre à l’aéroport pour prendre un ami. En quittant le stationnement, je me suis disputé avec la personne qui s’occupe des parkings. A ma surprise, je suis parvenu à ne pas m’énerver, mais je savais que l’employé était frustré. A ma sortie, il a baissé la barrière. Elle s’est enfoncée sur le capot de ma voiture ! Je me suis retiré de la barrière, je me suis stationné pour régler l’affaire.
    En m’approchant de sa cabine, je me suis rappelé ce que vous avez dit à propos de la nécessité de chasser les esprits de colère. J’étais furieux, et j’allais donner une raclée au préposé aux stationnements ! Toutefois, j’ai décidé d’ordonner à tous les démons de colère de me lâcher instantanément au nom de Jésus. Je l’ai refait plusieurs fois avant d’atteindre sa cabine. A mon arrivée, ma colère s’était évaporée. Je lui ai tranquillement demandé d’appeler son superviseur, et toute la situation a été réglée dans un délai relativement court. J’avais chassé les esprits de colère du préposé, et il a fini par présenter des excuses. Croyez-moi, c’est un changement radical ; autrefois, j’aurais tenté de régler le problème d’une toute autre manière ! Je crois que ça marche après tout. »

    EXEMPLE 5 :

    Témoignage d’une sœur du Texas :

    « Ma fille traverse une phase difficile. Chaque fois que je lui demande de faire quelque chose, elle me répond : Non ! Aussitôt je m’énerve et nous nous disputons. Notre relation est détruite ; nous ne faisons que nous battre. Le seigneur m’a fortement repris à propos de la colère que j’éprouve envers ma fille après que j’ai écouté votre enseignement sur la colère, hier soir. Aujourd’hui, j’ai demandé à ma fille de faire quelque chose (rien de particulièrement difficile), elle m’a dit non comme d’habitude. Immédiatement je me suis mise en colère. Mais je me suis rappelé l’enseignement et au lieu de lui répondre quoi que ce soit, j’ai dit à haute voix : Non ! Vous démons de colère, lâchez-moi et ma fille instantanément, au nom de Jésus ! Aussitôt ma fille s’est retournée et elle est revenue dans la pièce en disant : Maman, je ne sais pas pourquoi j’ai dit non. Je vais le faire. Nous ne nous sommes pas disputées ! » Voyez-vous ce qui arrive ici ? L’enfant traversait une phase où elle disait non à tout. Chaque fois la mère devenait furieuse. Les démons de colère dans la mère ont affecté l’enfant et ils se sont manifestés sous forme de rébellion, mettant ainsi en scène une dispute entre mère-fille. Plus elles se battaient, plus les démons avaient le droit légal de détruire leur relation. Et en fin de compte, la mère est parvenue à rompre le cycle.

    Vous êtes souvent de mauvaise humeur et des épisodes de colère incontrôlée dans votre propre vie ?

    Si c’est le cas, faites les prières suivantes et donnez les ordres suivants. Parlez à haute voix, de façon très ferme.

    Prière : la première étape est de toujours confesser le péché. Vos péchés de colère ont permis aux démons de colère d’entrer dans votre vie. Priez de la manière suivante : Père Dieu, au nom de jésus Christ, je confesse que j’ai péché contre Toi par la colère. Je Te demande de me pardonner ces péchés et de me purifier d’eux. Je T’en remercie au nom de Jésus.

    ORDRE : Au nom de Jésus, je commande à tout esprit de colère qui est entrés dans ma vie par le péché de la colère de me quitter maintenant à tout jamais !

    Plusieurs d’entre vous avez hérité des démons de colère de vos ancêtres et une malédiction héréditaire à cause de leur colère pécheresse.

    PRIÈRE : Père Dieu, au nom de Jésus, je reconnais que mes ancêtres ont péché contre Toi par la colère. Je Te demande humblement de me séparer de tous les péchés de colère qui sont entrés dans ma vie à travers l’héritage. Je Te demande humblement de briser toute malédiction héréditaire de ma vie et de celle des enfants que Tu m’as donnés. Je T’en remercie au nom de Jésus.

    ORDRE : Au nom de Jésus-Christ, je commande à tous les démons de colère qui ont envahi ma vie par l’entremise de l’héritage de sortir de moi maintenant et à jamais ! J’ordonne aussi à tous les démons de colère hérités de quitter mes enfants maintenant et à jamais au nom de Jésus !

    ORDRE : Au nom de Jésus-Christ, j’ordonne à toutes les malédictions de colère de se briser de ma vie et de la vie de mes enfants maintenant et à jamais. J’ordonne à tout démon associé à ces malédictions de sortir de ma vie et de la vie de mes enfants maintenant et à jamais au nom de Jésus !

    Maintenant vous avez le droit légal de prendre autorité de la manier qui suit :

    Au nom de Jésus, je commande à la colère d’être brisée de ma vie en ce moment !

    NOTE : Cela ne veut pas dire que ne serez plus jamais en colère. Mais maintenant vous avez l’avantage. Vous détenez la connaissance ! A partir de ce moment, chaque fois que vous êtes en colère, vous avez un choix à faire. 1. Vous ordonnerez instantanément à tous les esprits démoniaques de la colère de vous lâcher jusqu’ à ce que votre colère s’amenuise, ou 2. Vous n’allez pas ordonner aux démons de partir, et vous finirez probablement par pécher.

     

    Priez de cette manière :
    Seigneur Dieu, au nom de Jésus, je Te demande de m’aider. A partir de ce moment, chaque fois que je me mets en colère, je Te demande de faire en sorte que le Saint-Esprit me rappelle instantanément et avec force ce que j’ai appris dans mon intelligence consciente.
    La première seconde de ma colère, rappelle-moi que je dois immédiatement chasser les démons de colère et leur ordonner de me lâcher.
    Je Te le demande et T’en remercie au nom de Jésus.

    Si vous affrontez fidèlement ces esprits de colère, vous découvrirez que votre vie entière se transforme. Souvenez-vous : nous ne combattons pas contre la chair et le sang, mais contre les forces invisibles du monde des ténèbres.

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    NOTE MAV: je voudrais rajouter quelque chose que j’ai expérimenté bien des fois. Quand on décide de prendre autorité sur ce genre d’esprits et de le faire systématiquement « dès que la colère monte », on s’aperçoit vite que les démons, sachant la partie perdue, ont vite fait de lâcher prise. Il suffit parfois de quelques jours pour découvrir que le sentiment de colère  s’est comme évaporé… On peut aussi mettre ce même enseignement à l’épreuve pour des mauvaises réactions qui nous « collent à la peau » au point que nous pensons ne jamais pouvoir en sortir (et sous réserve de le reconnaître et de ne pas tricher devant Dieu: jalousie, envie, ….j’ajouterai pornographie, fantasmes, et toutes choses qui polluent gravement nos pensées et donc automatiquement nos comportements. Dans des moments de dépression, ce sont les esprits de mort qu’il faut chasser. Idem dans les moments de découragement, d’abattement…

    Quand Paul ordonne:

    Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées.[...]

    c’est que nous pouvons contrôler nos pensées, non par des moyens charnels, mais par des armes spirituelles ! Le nom de Jésus est tout puissant !

     

     

    @Beauty2014

     

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