• Dieu pourvoira pour ses enfants dans les temps chaotiques qui arrivent

     

    Dieu pourvoira pour ses enfants dans les temps chaotiques qui arrivent. Un songe de Michelle d’Astier

     

    Avant hier, j’ai fait un nouveau rêve étrange, dont je n’ai pas tout de suite compris le sens.

    Je devais me rendre dans un chenil proche de chez moi (5 km), pour y faire une séance de dressage de mon chiot de quelques mois (pour la compréhension du rêve, j’ai pu, pour la première fois de ma vie, prendre un chien, ayant de la place pour qu’il s’ébatte dehors et pouvant le donner à garder durant mes absences. Et bien sûr, on s’attache vite à ces bestioles ! :-)  )

    Je m’y rends avec une amie (sans visage, dans mon rêve), et quand nous arrivons au chenil, nous nous apercevons que nous avons oublié… le chien !

     

    Je propose à cette amie de rester en m’attendant sur place, et en précisant que j’en ai pour dix minutes aller-retour. Mais l’amie insiste pour rester avec moi.

    Et là, nous nous perdons, bien que j’ai souvent fait ce chemin. C’est comme si tout le paysage avait brutalement changé: je ne reconnais plus rien. Nous partons dans un labyrinthe de petites routes, dans lesquelles il n’y a strictement aucun repère. Aucun panneau indicateur, aucune pancarte, aucune maison habitée, rien !

    Après un long temps à errer, nous parvenons dans ce qui semble être une impasse. La route est bordée de deux murs blancs très rapprochés. Aucun moyen de faire demi tour. Je vois alors que ma voiture peut passer de justesse entre ces deux murs blancs, en laissant quelques millimètres de chaque côté (pas plus de 3 !). C’est comme un tunnel à ciel ouvert, de 7 ou 8 mètres de long, juste un peu plus long que la voiture. Nous avançons tout doucement et précautionneusement, et quand nous arrivons enfin au bout, nous nous apercevons que juste devant nous, il un a un grand trou, avec un roc aux arêtes saillantes au milieu. Impossible de continuer à avancer sans nous fracasser. Mais nous voyons des personnes qui, de l’autre côté, travaillent en plein air, un travail qui semble manuel et difficile. Nous les appelons au secours.

    Elles nous entendent, choisissent de nous aider en soulevant toutes ensemble la voiture au dessus du fossé, avec nous à l’intérieur (nous ne pouvons pas sortir car nous ne pouvons ouvrir les portes). Pour cela, elles doivent d’abord dégager d’autres voitures abandonnées, les leurs, qui obstruent le chemin. Enfin, c’est notre tour, et nous sommes portés de l’autre côté. Nous voulons, bien sûr, rentrer à la maison, et nous leur demandons comment faire. Un homme répond que c’est impossible : il n’y a pas d’autre chemin que celui que nous avions emprunté et c’est impossible de faire la manœuvre dans l’autre sens. Un autre homme nous explique que c’est possible, mais très long : au moins cinquante kilomètres, et en devant faire un grand détour sans nous perdre, car nous ne trouverons aucune indication. Nous décidons tout de même de repartir par un des autres chemins qui partent de cette clairière où ces gens sont rassemblés. Mais là, ce n’est plus moi qui conduis, je suis sur le siège avant droit : un jeune homme a pris le volant de ma voiture, fait le choix d’une route qui semble bien droite, et il semble certain de pouvoir nous amener à bon port.

    C’est alors que je me souviens que j’ai deux GPS dans ma voiture, et qu’ils pourraient bien être utiles. Je mets en marche le premier : il étale une carte du monde, mais strictement aucun repère de l’endroit où nous sommes, encore moins la capacité de nous guider à notre destination. Je mets en marche le second. Résultat identique. Il n’y a de fait aucun signal GPS. Nous sommes dans une zone où il n’y a aucune couverture satellitaire, ou cette couverture a été détruite lors du brusque changement de décor. Nous devons donc espérer être sur la bonne route, une route étroite, mais droite et très belle… et où nous ne voyons personne d’autre. Et personne n’a tenté de nous suivre. Pourtant, je sais dans mon coeur, à cause de l’optimisme paisible de mon conducteur, que nous sommes bien sur la bonne route.

    C’est alors que je me réveille. Je précise qu’à aucun moment, dans ce songe qui m’a semblé très long tant il fourmillait de détails, je n’ai connu un sentiment d’anxiété, d’angoisse, je n’ai même pas eu l’impression que j’étais perdue, simplement qu’il allait devenir compliqué et difficile de « rentrer à la maison »

    La maison du Père, bien entendu !

    Interprétation, que je crois avoir reçue :

    Bien sûr, le tunnel étroit fait penser à la porte étroite, mais ce n’est pas aussi simple.

    Nous arrivons dans un temps où tous nos repères habituels vont disparaître : tout ce sur quoi nous avons l’habitude de nous appuyer. À cause des événements qui vont survenir, tout notre « paysage » va être changé, toute notre logistique technologique, si ancrée maintenant dans notre vie quotidienne, va disparaître. Même mon chiot – qui peut représenter l’entourage familier immédiat et qui est un animal qui a une grande capacité pour retrouver sa route, n’est pas là pour nous aider. Tout ce qui nous « guidait » habituellement va nous faire défaut : nos églises, nos amis, des voisins, nos collègues de travail, et même notre entourage le plus proche, pour beaucoup !

    On pense à Matthieu 24/40-41: « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé; de deux femmes qui moudront à une meule, l’une sera prise et l’autre laissée. »

    Oui, beaucoup de ceux que nous pensions être de solides Chrétiens vont être aux « abonnés absents » quand les choses difficiles vont commencer !

     1P 4: 17 Car il est temps que le jugement commence par la maison de Dieu; or s’il commence premièrement par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent point à l’Evangile de Dieu? 18 Et si le juste est difficilement sauvé, où comparaîtra le méchant et le pécheur? 19 Que ceux-là donc aussi qui souffrent par la volonté de Dieu, puisqu’ils font ce qui est bon lui recommandent leurs âmes, comme au fidèle Créateur.

    L’amie « inconnue », ce sont ces personnes qui vont rester à nos côtés, car Dieu ne nous laisse jamais seuls dans les temps chaotiques, mais, comme nous ne connaissons pas le cœur des gens nous ne savons pas par avance sur qui nous pourrons compter. Mais il y en aura.

    Ce tunnel étroit, tout blanc, c’est le chemin étroit que peu empruntent. Il faut y passer, même si c’est très difficile et semé d’embuches : les deux murs resserrés, le trou béant  avec ce roc au centre, qui n’est certes pas notre Rocher : il est là pour nous faire chuter et nous briser. C’est un faux Rocher.

    De l’autre côté, des gens nous aident. Ils sont serviables, gentils. Mais le fait est qu’ils ont abandonné l’idée de poursuivre leur chemin  et ils ne bougent plus. Leurs véhicules sont abandonnés, et ils sont là, dans des travaux pénibles, mais ensemble, ce qui leur paraît rassurant, surtout dans un coin qui paraît tranquille, mais qui est au milieu de nulle part. Au final, aucun d’entre eux ne sait comment on peut rentrer « à la maison » et ne semble même en avoir envie. Je pense qu’il s’agit de cette partie de l’Eglise qui est dans l’illusion de faire tout ce qui est bien, tout comme Laodicée. Cela semble paisible, et même riche (la nature tout autour est abondante), mais elle ne voit pas qu’elle n’avance plus, que son travail est pénible et ne sert à rien (des œuvres vaines) – dans mon rêve je crois que les gens arrachaient des cailloux et des morceaux de rocher de la terre, mais ils ne plantaient rien, ne semaient rien et ne récoltaient rien – , et qu’elle n’est plus sur le chemin étroit : elle stagne et se berce de l’illusion d’être à la bonne place.

    Vu mon rêve, je pense que Dieu va se servir aussi, dans ces temps où il n’y aura plus aucun repère, de ces Chrétiens qui ne sont pas dans le Royaume, mais qui appartiennent toujours au monde, pour nous aider au bon moment et, quand nous sommes, à vue humaine, dans une impasse, nous en sortir.

    Ec 2 : 26 Car il donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu

    Il a bien utilisé des corbeaux pour nourrir Elie dans le désert !

    Quant à ce jeune homme qui s’est mis au volant de ma voiture et qui semble connaître le chemin, je pense qu’il s’agit de cette Église des derniers temps, (le jeune homme semble avoir été arraché de la « Laodicée » que nous avons laissé derrière nous. Il a entendu la voix de Christ – Apoc 3 :20), qui va être déterminée, lucide et avancer résolument. Nul besoin de moyens techniques modernes (les GPS) : ceux-là, désormais, sont inutiles dans cette Église qui marche sur le bon chemin* ! Il représente aussi cette jeune génération qui va soutenir et aider ceux qui veulent continuer à avancer, malgré tous les obstacles et les tentatives de découragements de l’église laodicéenne (les gens qui nous disent qu’il est quasi impossible de « rentrer à la maison »).

    -*(Ces moyens techniques, cela peut représenter des locaux dispendieux, les sonos, les micros, l’internet, … des choses qui nous paraissent indispensables. Mais cela peut aussi représenter tous les moyens techniques et technologiques artificiels utilisés dans certaines églises pour attirer les foules)

    À moins que ce jeune homme  soit un ange !

    Merci Jésus de nous préparer à ces temps, et merci d’avoir déjà prévu toutes les solutions face aux problèmes que nous allons rencontrer !

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