• L’onction des cimetière

     
     
    3D render depicting an overgrown neglected cemetaryin misty twilight.
     

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    Nouvelle mode évangélique américaine ? Depuis quelques années, certains pensent trouver (ou renouveler) l’onction du Saint-Esprit dans leur vie en se rendant dans les cimetières, là où sont inhumés des hommes et des femmes de réveil, pour capter leur onction — censée être encore présente.

     

    Dans les années 90, on rapportait que Benny Hinn confessait se rendre périodiquement sur la tombe de Kathryn Kullman ou Aimée McPherson pour redynamiser son ministère : « J’ai ressenti une onction incroyable…Je tremblais de tous mes membres… sous la puissance de Dieu…’Oh ! Seigneur je ressens l’onction… Je crois que l’onction subsiste encore dans le corps d’Aimee[1]». C’est avec lui semble-t-il que les choses ont commencé.

    Le modèle a fait des émules, et c’est parmi les membres de Bethel Church, à Redding Californie (mais pas seulement) qu’on trouve aujourd’hui ce courant “spirituel”. Il semble que la démarche se soit nettement popularisée …

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    Sur cette photo, on voit des étudiants d’un institut biblique sur la tombe de Maria Woodworth-Etter[2], évangéliste du début du XXè siècle, avec un ministère de guérison.

    Dans une vidéo en ligne depuis fin 2011, on voit des jeunes de l’église de Bill Johnson se rendre sur des tombes pour “sentir” et capter l’onction[3]:

    Extraits :

    « Nous sommes sur la tombe de Smith Wigglesworth. Toute l’équipe des étudiants a rejoint ce cimetière. Certains étudiants se sont appuyés à la pierre tombale et ils ont ressenti la puissance qui reposait sur eux. C’est étonnant, n’est-ce pas que certains aient pris des os de personnes décédées pour ressusciter des morts ? Si une personne a été revêtue du Saint Esprit et qu’elle est décédée, la place où se trouve son corps conserve l’héritage spirituel de cette personne. Dans le cas de SW, toute sa famille est enterrée dans le même caveau. La vie de cet homme est une succession de miracles. Par cet homme, l’onction qui a produit des miracles s’est répandue dans toute l’Angleterre et dans le monde entier.

    Si vous ne pouvez pas être présents physiquement sur la tombe de SW, vous pouvez par contre recevoir spirituellement cette onction en étendant vos mains afin de recevoir. Avant de procéder, j’aimerais lire une inscription sur la pierre tombale : « J’ai combattu le bon combat, j’ai gardé la foi ». Cet homme a eu l’Esprit de façon durable et je crois que, en laissant le don de la foi s’exprimer, l’Esprit d’endurance et de persévérance qui était sur SW va vous être transmis. Il avait l’habitude de prier en langues 2 à 3 heures par jour et de lire quotidiennement la Parole de Dieu et il a gardé la foi jusqu’à la fin de sa vie.

    Il n’a jamais chuté, il n’a jamais fait de compromis, il est resté le même, il avait une foi qui durait.

    Nous allons prier maintenant au nom de Jésus Christ. (NdT : Il s’adresse maintenant à ceux qui regardent la vidéo et étend ses mains vers eux). Que les autres étudiants me rejoignent. Nous libérons maintenant sur la caméra l’onction de Dieu qui est attachée à cette afin qu’une grande foi vienne sur vous. Nous libérons cette onction maintenant sur vous. Prenez-la simplement au nom de Jésus Christ. Prenez cette grande foi, cette foi qui permet d’accomplir des miracles dans votre voisinage, au supermarché mais aussi cette foi persévérante et que ce soit votre façon de vivre. Merci Père que ce qui était sur SW soit maintenant sur nous et sur ceux qui regardent la vidéo dans le nom puissant de Jésus-Christ.[4]»

    Dans la suite de la vidéo en ligne, ces « chercheurs d’onction » se rendent ensuite au Pays de Galles, sur la tombe d’Evan Roberts, qui fut l’artisan du réveil de ce pays au début du XXè siècle.

    Questions sur les justifications scripturaires

    De quel enseignement biblique sont inspirées ces pratiques ? Aucun. On invoque bien cette histoire tirée de l’Ancien Testament, d’un homme mort au cours d’une bataille, dont on jette à la hâte le corps dans le sépulcre d’Élisée, et qui revit au contact des os du prophète (2 Rois 13 v.21), mais c’est très insuffisant pour légitimer une telle démarche[5]. Car nous n’avons pas connaissance que cet accident (le miracle des os d’Élisée) se soit reproduit dans l’Histoire, les Écritures n’en rapportant aucun autre exemple.

    En revanche, nous savons de manière certaine que ce genre de pratique se développe très facilement dans les périodes d’apostasie (apostasie : recul de la vraie foi, abaissement de l’obéissance à la Parole de Dieu, apparition de comportements idolâtres).

    Dans l’épisode du Serpent d’airain par exemple (Nombres 21/9), nous voyons que ce dernier a réellement été un instrument divin par lequel la guérison a été prodiguée, à un moment donné (c’est ici une image des ministères de guérison du courant Revivaliste[6], du temps de leur vivant). Mais lorsque son temps a été achevé, la puissance l’a quitté, ce qui n’a pas empêché les hébreux de lui offrir des parfums (comme une idole qu’on prie), durant des siècles, car ilspensaient que Dieu avait laissé en lui l’onction de guérison. Jusqu’à ce que le roi Ezéchias ait le courage de le détruire, en ayant au préalable changé son nom : «Nehushtan[7] : morceau d’airain», ce qui signifie en langage familier : bout de ferraille (2 Rois 18/4).

    Les croyants qui se laisssent entraîner aujourd’hui dans la quête d’onction dans les cimetières obéissent aux mêmes principes que ceux d’hier, qui sacrifiaient au Serpent d’airain : ils veulent profiter encore d’un instrument dont le temps est passé et dont Dieu ne se sert plus.

    Le raisonnement serait le même si on retrouvait par exemple un des linges sur lesquels Paul avait prié (Actes 19/ 12): l’onction s’y trouverait-elle encore ? Un certain nombre le croirait, comme beaucoup ont cru dans les morceaux du bois de la croix qui circulaient dans les premiers siècles, ou dans les reliques diverses et variées (os, crânes ou dents de saints), dont certaines sont encore vénérées aujourd’hui comme des porteuses d’onction.

    Ne sommes-nous sommes pas dans l’erreur si nous accordons à ces choses un tant soit peu de notre foi ?

    Confusion entre le domaine spirite et le domaine spirituel

    Pourquoi le christianisme hyper-charismatique[8] se tourne-t-il en bas, vers les tombes et les morts pour trouver l’onction ? Tout simplement parce qu’elle ne vient pas d’en-haut : le Ciel ne la leur donne pas; ce que la présence de Dieu, la prière, l’adoration n’a pas engendré, ils vont alors le chercher dans les cimetières, parmi les dépouilles des héros de la foi, qui eux, l’avaient reçue durant leur vie (et qui en avaient payé le prix). Tel est le raisonnement. L’onction de l’Esprit est ainsi réduite à une force dont on dispose à son gré, passive, instrumentalisable, qui flotterait dans des endroits improbables — qui sont d’ordinaire davantage fréquentés par les spirites que par les prophètes.

    La puissance de Dieu (“l’onction”) n’est pas un moyen mais c’est Dieu Lui-Même « Or, le Seigneur c’est l’Esprit » (2 Cor. 3/17). Ceux qui pensent que l’Esprit est “un moyen” prouvent en quelque sorte qu’ils ne connaissent pas Dieu[9], ni les lois spirituelles qui régissent l’expression de sa puissance. Dissocier le Seigneur et l’Esprit, et amener l’onction au niveau d’une force, ne peut conduire qu’à une forme de désordre spirituel dans lequel la dimension spirite occupera toujours davantage d’espace.

    Car les deux sphères sont très proches, comme en témoignent ces quelques articles de la confession de foi du spiritisme[10] : « Dieu est l’intelligence suprême, cause première de toutes choses. Il est éternel, immuable, immatériel, unique, tout-puissant, souverainement juste et bon … Jésus est le guide et le modèle pour toute l’Humanité, et la doctrine qu’il a enseignée et pratiquée est la plus pure expression de la Loi de Dieu … Le Spiritisme respecte toutes les religions et doctrines, valorise les efforts pour la pratique du bien et travaille pour la fraternité et la paix entre tous les peuples et tous les hommes, indépendamment de leur race, couleur, nationalité, croyance, niveau culturel ou social. Il reconnaît également que « le véritable homme de bien est celui qui pratique la loi de justice, d’amour et de charité dans sa plus grande pureté … le spiritisme révèle des concepts nouveaux et plus approfondis sur Dieu, l’univers, les hommes, les Esprits et les lois qui régissent la vie … En apportant des concepts nouveaux sur l’homme et tout ce qui l’entoure, le Spiritisme touche à tous les domaines de la connaissance, des activités et du comportement des hommes, ouvrant une nouvelle ère pour la régénération de l’Humanité …» 

    Comme on peut le constater, beaucoup de points de la confession de foi du Spiritisme sont proches ou même communs au Christianisme. Mais ce qui va différencier un chrétien né de nouveau d’un croyant spirite, c’est le respect de la Parole de Dieu, avec ses enseignements, son cadre protecteur et ses interdits. Alors que pour un spirite, rien ne doit limiter sa liberté d’expérimenter le surnaturel, les forces et le divin[11]. Malheureusement, dans le mouvement hyper-charismatique, on constate un certain nombre d’expérimentations du surnaturel qui ne présentent aucune légitimité biblique et qui confondent le surnaturel et le merveilleux[12].

    La pratique qui consiste à se rendre sur la tombe des défunts pour y faire des expériences surnaturelles existe depuis longtemps chez les spirites et plus largement dans l’occultisme. Elle donne généralement lieu à des possessions qui confèrent de la puissance (ou de l’énergie) à ceux qui s’y livrent[13]. Ce qui est nouveau ici, c’est que des chrétiens s’approprient le concept, en changeant simplement les termes : comme des spirites on va dans un cimetière, et comme des spirites on cherche à entrer en contact avec une puissance, mais on dit simplement que c’est la puissance de Dieu.

    Où est l’amour de la Vérité ?

    La présence de la puissance de Dieu au travers du ministère de tel ou tel homme ou femme de foi relève avant tout de la souveraineté divine, et non de leur capacité à “pomper” de la puissance. Il existe bien une pensée, donnée par Jésus, qui parle du royaume de Dieu qui est «forcé» par les «violents» [14], mais la violence dont parle le Seigneur concerne celle dont tout homme devra user envers sa culture, sa religion, sa famille, et même sa propre vie, pour être sauvé et pour Le suivre[15].

    Les croyants dans leur ensemble sont effectivement encouragés à désirer les dons de l’Esprit[16], mais les Écritures ne donnent pas d’enseignement (et encore moins de mode opératoire) pour s’emparer de la puissance de Dieu, son onction ou ses dons, pour en user à sa guise : « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier COMME IL VEUT » (1 Corinthiens 12/11).

    Avec cette vision de Paul, nous sommes loin du mécanisme du raisonnement véhiculé par l’hyper-charismatisme, qui s’inspire d’enseignements parfois ambigüs : « Si nous pouvions faire comprendre au monde la puissance de création et de vie de l’Esprit de Dieu, les hommes découvriraient que la guérison n’est pas seulement une question de foi et de grâce de Dieu, mais aussi une application parfaitement scientifique de l’action de l’Esprit de Dieu aux besoins des hommes. L’Esprit de Dieu est une réalité aussi tangible que celle de l’électricité. Vous pouvez vous en saisir et la transmettre à quelqu’un d’autre. Vous recevez de Dieu cette puissance par la foi et la prière, et tout votre être se charge de cette énergie»[17].

    Cette vision de l’Esprit de Dieu et de Sa puissance peut facilement susciter des compréhensions erronées et des pratiques charnelles. On oublie que ceux et celles qui ont reçu et administré un ministère de guérison ont tous payé un prix[18]. Et ce prix est forcément absent d’une tentative de captation de leur onction au-dessus de leur tombe !

    Racines de l’erreur

    Il n’est pas étonnant que les jeunes de l’église Bethel Church témoignent de ce zèle, de cette recherche de l’onction (dans le but de faire des miracles) : car leurs responsables évoluent ouvertement dans ce courant — et les y encouragent donc. Cal Pierce, qui est un ex-ancien de Bethel Church, est aujourd’hui responsable du ministère “Chambres de Guérison” de Spokane. Il est connu pour avoir prié régulièrement (une fois par mois pendant une année) sur la tombe de John G. Lake[19], pour recevoir son onction. Il fait partie des hommes qui entretiennent cette inspiration.

    Dans une autre vidéo, c’est Kriss Valloton[20] (Pasteur associé de Bethel) qui révèle aspirer, lui, à recevoir “le manteau de William Branham”. Parce que la puissance de Dieu est (pour eux) un objectif constant.

    Dans son enseignement «The real Jesus»Bill Johnson, Pasteur senior de Bethel Church, partage sa vision personnelle du dessein de Dieu à venir :

    «Voici ce que je crois – et je sais que cela ne s’est jamais produit auparavant; mais, je sais que ça doit arriver avant la Fin. Cette chose doit arriver, et pas seulement sur des individus — je suis reconnaissant que nous ayons des individus qui s’élèvent et servent avec une telle onction, avec une telle puissance, nous avons des gens répartis sur la face de la terre en ce moment même, qui sont en train de faire tout un tas de choses de la bonne manière. Nous en sommes tellement encouragés. Mais ce que je crois et que j’attends, c’est une génération, une génération qui va se lever avec une foi corporative, une onction (de puissance) corporative, pour forcer les royaumes (sphères d’autorités) parce que c’est là ma conviction, de la même manière que Dieu mit cette puissance sur un William Branham, une Kathryn Kullman, ou un Wiggelsworth. Il mettra une puissance beaucoup plus grande sur un groupe de personnes, à un point tel qu’il ne l’a jamais fait pour des individus »[21].

    Conclusion

    Aujourd’hui, on enseigne (dans les milieux hyper-charismatiques) que la recherche de l’onction et de la puissance (par exemple dans les cimetières) mènera le peuple de Dieu à la victoire, tandis qu’hier, nos pères dans la foi enseignaient que c’était la sanctification[22], la séparation d’avec le monde[23], puis l’engagement, qui seraient confirmés par le Seigneur : 

     

    « Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté » (Hébreux 2/4).

    Aujourd’hui, on enseigne qu’il faut s’élever spirituellement le plus haut possible afin que Christ soit vu, tandis qu’hier on enseignait que c’était l’abaissement (l’humilité) qui précédait la gloire[24]. La recherche de puissance (par tous les moyens) rend la Croix et son principe inutile[25], pour la marche chrétienne et la formation de Christ dans les cœurs.

    Aujourd’hui on va chercher l’onction sur le tombeau d’un héros mort, tandis qu’hier, on enseignait que c’est en passant par son propre tombeau (sa propre mort, sa mise à part personnelle) que le chrétien entrait dans ce qui est considéré par Jésus comme le préalable à toute communion avec la puissance : « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas (ne me place pas au-dessus de) son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14/26).

    Jérôme Prekel/www.lesarment.com

    Juillet 2015

    [1] Benny Hinn, Double Portion Anointing, Part #3 and on TBN April 7, 1991.

    [2] Maria Woodworth-Etter (1844–1924), évangéliste avec ministère de guérison, parmi les précurseurs du Pentecôtisme. A influencé Aimée McPherson et John G. Lake.

    [3] le speaker est probablement John Crowder

    [4] Traduction P.Mayu

    [5] Nous n’avons pas connaissance en effet que les gens de cette époque aient eu coutume de jeter leurs morts dans cette tombe, pour que le miracle se répète. En revanche, des siècles de superstition ont provoqué des comportements semblables, au travers par exemple des « saints » pélerinages, ou du commerce des « saintes » reliques (morceaux de bois de la croix, saints clous, couronne d’épines, dents de saints et de saintes martyrs, etc). C’est le même principe qui est à l’œuvre ici.

    [6] De l’anglais revivalism (« renouveau de la ferveur spirituelle ») : se dit à propos du réveil de Pentecôte qui eut lieu aux États Unis au début du XXè siècle.

    [7] http://www.lesarment.com/2007/09/nehushtan/

    [8] Hyper-charismatisme : recherche des manifestations surnaturelles attribuées au Saint-Esprit et qui n’ont pas forcément besoin d’être légitimées clairement par les Écritures. Ce sont les expériences surnaturelles qui prévalent (« saint » rire, transes, cris d’animaux, pertes de connaissance, etc). Ces débordements qui s’affranchissent du cadre protecteur biblique ne sont pas à confondre avec une saine pratique des dons spirituels.

    [9] Matthieu 7/22 : «Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom?»

    [10] Centre d’Études Spirites Allan Kardec (CESAK) de Paris. http://cesak.fr/le-spiritisme/

    [11] http://bruxelles.cesak.org/index.php?option=com_content&view=article&id=15&Itemid=24

    [12] http://www.lesarment.com/2007/11/difference-entre-surnaturel-et-merveilleux/

    [13] Dans la pratique du palo monte, on considère que la puissance dépend directement du degré d’intimité avec ces morts, dont les esprits peuvent leur apporter de la lumière (dar luz); http://ateliers.revues.org/9357

    [14] Luc 16/16 : «La loi et les prophètes ont subsisté jusqu’à Jean; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence (biazetai) pour y entrer » et Matthieu 11/12 : « Depuis les jours de Jean–Baptiste jusqu’à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui le ravissent.»

    [15] Luc 14/26 : «Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas (ne me place pas au-dessus de) son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.»

    [16] 1 Corinthiens 12/31 : «Aspirez aux dons les meilleurs», 14/1 : «Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie».

    [17] «Victoire sur les démons, la maladie et la mort» de John G. Lake

    [18] http://www.levraievangile.com/cours/livres-173-le-prix-a-payer-pour-un-ministere-de-puissance.pdf

    [19] Ministère de guérison, revivaliste initiateur du mouvement Healing Rooms

    [20] à 6.30 mn : https://www.youtube.com/watch?v=vHcRI60j0HI&feature=youtu.be

    [21] https://www.youtube.com/watch?v=vHcRI60j0HI&feature=youtu.be

    [22] 1 Pierre 1/15 : « Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite »

    [23] Galates 6/14 : « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde!», 

    [24] Proverbes 18/12 : «Avant la ruine, le coeur de l’homme s’élève; Mais l’humilité précède la gloire.»

    [25] Galates 5/24 : « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs »

     

    « La coupe de la souffrance.Êtes-vous facile à aimer »
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