À la caisse, devant moi, une dame dissimule certains achats à la vue de la caissière. Pour le magasin, au moment du bilan, le montant de ce vol apparaîtra dans la colonne “perte”, pudiquement appelé “démarque inconnue”. Mais quelqu'un d'autre a vu la manœuvre et l'a enregistrée: Dieu. Pour lui un vol s'appelle encore et toujours un vol: “Tu ne déroberas pas” (Exode 20. 15).
Cette personne serait bien étonnée si on lui disait que la facture lui sera présentée plus tard, non pas par le directeur du magasin, mais par Dieu qui, un jour, ouvrira ses “livres de comptes” et rendra la justice d'une manière parfaite.
L'honnêteté est peut-être considérée par certains comme de la naïveté. Mais Dieu n'a pas changé depuis le temps où il a déclaré, dans la Bible, que la fausse balance est pour lui une abomination. Et il prend connaissance de tout, de la plus petite entorse à l'honnêteté jusqu'à la fraude à grande échelle.
Aujourd'hui, peut-être est-ce utile de nous le rappeler. Tout sera mis en évidence un jour devant “celui qui est prêt à juger les vivants et les morts” (1 Pierre 4. 5). Déchargeons-nous donc devant Dieu avant le jugement à venir de ces fardeaux qui, de toute manière, pèsent sur notre conscience. Comment être véritablement heureux sans avoir une bonne conscience devant Dieu et l'assurance de son approbation?