•  

     

       Aimer son épouse

     

     


      .....                                           

       Aimer son épouse

                        

    Aimer son épouse comme Dieu le veut.

    Ma femme est-elle rayonnante?

     

     

    Par le pasteur Stuart Briscoe

    Stuart Briscoe


    « Tout homme qui lit l’Écriture sait qu’être un bon mari est un appel de la plus haute importance, et qu’être partenaires dans le mariage, c’est participer à quelque chose d’unique, de beau, et de béni. Il n’y a que Dieu qui ait pu établir cela, et il nous donne le privilège d’y participer ! »

    « Maris aimez vos femmes.... » est une parole de l’apôtre Paul aussi célèbre que l’ordre qu’il donne aux épouses « d’être soumises à leur mari ». Que ces paroles soient ou non dans l’air du temps pour les églises contemporaines, il n’en reste pas moins vrai que nous, les hommes, devrions étudier de plus près ce que cela recouvre.

    Nous lisons dans Ephésiens 5 :25-33 « Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette église glorieuse, sans tache ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’église, parce que nous sommes membres de son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que sa femme respecte son mari. »

    Au premier abord, le sens de « maris aimez vos femmes » semble évident, mais quand j’ai pris le temps d’y réfléchir d’un peu plus près, cela m’a ouvert les yeux. Tout le problème vient de la façon dont on comprend le terme « aimer ». Notre conception de l’amour est grandement influencée par notre environnement, notre culture, et la façon dont nous avons été élevés.

    Lorsque je reçois de jeunes couples pour la préparation au mariage, je leur demande souvent s’ils ont été des enfants aimés. Les réponses que je reçois m’obligent à préciser la question. Je leur demande alors « Selon vous, l’idée que nous nous faisons de l’amour conditionne-t-elle notre compréhension de passages de l’écriture tels que « Maris, aimez vos femmes ». Il n’y a aucun doute là-dessus, et c’est ça qui est dangereux.

    J’ai posé ces questions à un jeune couple d’amoureux. La femme m’a répondu avec enthousiasme : « oh, oui ! J’ai été un enfant aimé. Dans notre famille, nous nous disions souvent que nous nous aimions, nous nous embrassions souvent, nous nous écrivions des petits mots, nous nous faisions des cadeaux même pendant les vacances. Oui, j’ai été aimée. »
    Le jeune homme a mis plus de temps à me répondre. Il a pris son visage dans ses mains, et m’a répondu avec hésitation : « oui, il me semble que j’ai été aimé. Mon père ne disait pas grand’chose, je ne l’ai jamais vu montrer de l’affection à ma mère. Il venait parfois me voir jouer lors des matches, et si je jouais bien, il me disait « C’est bien, mon fils », mais si je jouais mal, il hurlait après moi. Il est mort quand j’étais ado, et j’ai pleuré car j’aurais aimé lui parler, mais c’était trop tard. Je pense qu’il m’aimait quand même ».

    Il est possible que ce jeune couple aille au devant de difficultés car leur conception respectives de l’amour et leurs attentes sont très différentes. Cette conversation montre à quel point notre façon de concevoir l’amour est importante. Quand l’apôtre Paul dit cela, est-ce que cela veut dire que je dois aimer ma femme comme mon père aimait ma mère, ou bien dois-je l’aimer comme les hommes de ma génération traitent leurs femmes ? Qu’entend-il par là ?

    Aimer comme Christ a aimé l’église.

    L’amour de Christ envers l’église est historiquement vérifiable, et clairement décrit. Il n’y a pas d’ambiguïté sur le sens de l’amour qui est demandé aux hommes. Mais comment Christ a-t-il aimé l’église ? En se donnant lui-même pour elle ! Cela signifie que son amour représentait un sacrifice et qu’il lui a coûté quelque chose. Je me trompe peut-être, mais il me semble que les hommes ne sont pas vraiment prêts à considérer qu’ils doivent sacrifier quelque chose par amour pour leur épouse. Bien sûr, si elle était insultée publiquement, tout mari ferait face à la foule et se tiendrait à ses côtés. Mais de là à se sacrifier volontairement pour elle ?..

    Je me souviens avoir parlé à un groupe d’hommes à Johannesburg en Afrique du Sud. Ils étaient tous surexcités à cause du match de rugby qui allait avoir lieu entre l’Afrique du Sud et l’Australie. Quand j’ai demandé combien parmi eux avait déjà leur billet pour assister au match, une forêt de mains s’est levée immédiatement avec enthousiasme. J’ai dit alors : « D’accord, alors voici un défi pour vous : Combien parmi vous seraient prêts à donner leur billet à quelqu’un d’autre et dire à votre femme que vous n’irez pas au match pour pouvoir l’accompagner dans les magasins samedi après midi ? ». Un lourd silence s’est fait dans la salle, puis quelqu’un s’est exclamé : « Ça, c’est trop demander ! ».

    Aimer comme soi-même

    Selon Paul, un homme devrait aimer sa femme comme il s’aime lui-même. Cela ne devrait pas être une surprise pour ceux qui savent que les chrétiens sont appelés à aimer leur prochain comme eux-mêmes (et les épouses sont des « prochains » très proches !). Les psychologues disent que l’on doit d’abord apprendre à s’aimer soi-même, avant de pouvoir aimer les autres. Paul serait estomaqué d’entendre une telle exégèse ! Je ne conteste pas que beaucoup de gens souffrent d’une faible estime d’eux-mêmes, et qu’ils ont avant tout besoin de connaître leur véritable valeur aux yeux de Dieu. Mais ce n’est pas à cela que fait référence cet ancien commandement. Paul était en train de parler notre sens inné et instinctif de notre importance personnelle.

    La plupart des êtres humains, surtout les hommes, ont un instinct de survie et d’auto-satisfaction très développé. Cela se voit dans leur comportement au volant, l’importance qu’ils donnent à la hiérarchie. Aimer sa femme comme soi-même, c’est considérer qu’elle est aussi importante que soi, et le montrer !

     

       Aimer son épouse



                                                                                                                 @Beauty2014

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    Le rôle du mari

     

     

    Le rôle du mari dans le couple selon le plan de Dieu.


    Les hommes aiment souvent citer :« Femmes soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l'Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses.

     


    Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même, pour elle, afin de la sanctifier, après l'avoir purifiée par l'eau et la Parole, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible (Voyez ce que l'Epoux céleste, Christ a dans son coeur, ce qu'Il veut faire de son Eglise, si on le laisse faire) C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps »

     


    Et nous avons sous nos yeux, ce modèle divin ! Chaque mari a sous les yeux ce modèle divin de l'époux céleste et Christ dit à chacun : "Tu es mari de ton épouse, je veux que tu me représentes sur cette terre, et que tout le monde dans l'Eglise et dans le monde voie que tu aimes ta femme comme moi, Christ, je t'ai aimé. Je me suis dépouillé de la gloire céleste, j'ai abandonné mes droits, mes prérogatives pour me faire simple homme, pour donner ma vie pour toi, jusqu'à la mort. Tu comprends ce que j'ai fait pour toi ? Est-ce que tu comprends ce que je veux que tu sois vis-à-vis de ton épouse ?" Le Seigneur n'a pas dit : "Je viendrai m'occuper de mon épouse quand elle sera parfaite. Jusque là, elle me cause trop de problèmes, je ne m'en occupe pas !" Il est venu alors que nous n'étions pas aimable. Il est venu alors que nous n'avions rien pour l'attirer ! Il est venu simplement par amour suprême, uniquement, par amour. Il nous a pris là ou nous étions.

     


    Comment est-ce que je peux ne pas m'occuper de mon épouse comme Jésus-Christ s'occupe de Son épouse ! Evidemment, si je suis animé par les pensées et les désirs de la chair, je ne peux pas le faire, c'est impossible ! Si je suis animé par les désirs et les pensées de la chair, et si j'ai une épouse un peu difficile, je vais réagir dans la chair, et ça va être la bagarre ! Je dois laisser Jésus faire ce qu'Il veut en moi, et accepter, moi, le mari, de dire : "Seigneur, c'est moi que tu as établi comme chef, comme tête dans mon foyer. Un bon mari chrétien, c'est celui qui a compris ce que notre bon Epoux céleste est venu faire pour nous pardonner. Le fondement même des rapports dans l'Eglise et dans le couple, c'est le pardon permanent. C'est un coeur assez humble pour demander pardon, et un coeur assez humble pour donner un plein pardon. Mais je ne peux pardonner que quand j'ai compris moi-même quelle est la grandeur du pardon que j'ai reçu moi, personnellement. Celui qui ne peut pas pardonner, c'est celui qui n'a pas compris tout ce que Jésus a fait, et la grandeur du pardon qu'Il nous a donné.

     

    Quand un mari a une profonde conviction de péché et comprend quelle est la grandeur du pardon que Dieu nous a donné en venant nous sauver par Jésus-Christ, il comprend qu'il est au bénéfice d'une grande grâce de Dieu lui-même et il va faire grâce à son épouse. Faire grâce à son épouse, ça ne veut pas dire rester dans les compromis, laisser tout passer, et accepter le péché sans réagir. Non ! Ce n'est pas ça faire grâce. Faire grâce c'est être animé de l'esprit de Christ en toutes choses, de sa sagesse, de sa compréhension, de sa grâce, de sa puissance, pour que seule la vie de Christ passe de lui à son épouse, même si elle est infidèle, même si elle est dure

     


    « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle »
    Le chef c'est le premier qui se livre ! Dans l'armée, le vrai chef, c'est celui qui est devant et qui va le premier au combat. En tant que chef de ma famille, je sais que je dois être le premier à me livrer! Je suis le premier qui dois me livrer, d'abord pour la gloire de Dieu, et pour laisser au Seigneur la possibilité de me atransformer à l'image de Christ.

     


    Et c'est le seul moyen, bien-aimés, c'est le seul moyen divin de pouvoir exercer ce ministère de mari, de chef de famille et d'époux. C'est le seul moyen pour toucher profondément le coeur de mon épouse ! Et je vous parle en tant que mari. Mon épouse et moi sommes mariés depuis déjà bien longtemps et nous sommes passés par tous les problèmes que la plupart des couples traversent, on est tous fait du même modèle. Et Dieu m'a fait comprendre, pas assez vite pour Lui, que je devais m'offrir le premier d'abord. C'était trop facile pour moi de me mettre sur mon piédestal de chef en pointant le doigt et en disant : "Toi mon épouse, regarde ce que tu fais, il faut que tu changes ! Là ce n'est pas bien ! Là ça va à peu près, mais là, non!" Ça c'est le langage de la loi, alors que le langage de la grâce, c'est : "Seigneur oui, il y a beaucoup de choses qui ne vont pas dans la vie de mon épouse, mais fais la lumière sur tout ce qui ne va pas en moi ! Parce que je désire que tu me transformes à l'image de Jésus, je veux être capable, même si j'ai une épouse difficile ou infidèle, de te représenter dignement, d'être celui que tu veux que je sois, parce que je désire que tu m'utilises, pour travailler à ce ministère de faire paraître mon épouse sans ride ni tache devant toi !" Si je suis un mari rempli de cet esprit de Christ, je vais comprendre que Dieu veut m'utiliser pour que j'aide ma femme à paraître devant Christ sans ride ni tache ni rien de semblable.

     

    Quel ministère glorieux que celui de mari et d'époux quand il est vécu dans l'esprit, quel ministère glorieux ! C'est même un grand mystère, comme Paul dit dans Ephésiens 5:32 : « Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Église ». Dieu a prévu que l'homme soit le chef à l'image de Christ et la femme l'épouse à l'image de l'Eglise, et ce mystère c'est de montrer à tous quelle est la volonté de Dieu pour le couple, en envoyant Christ sauver cette Eglise et l'amener devant Lui pure, sans ride ni tache ni rien de semblable et pour que tout le monde sache que c'est possible.

     


    Dans le couple, c'est un apprentissage de chaque instant de la journée, parce que nous sommes jour et nuit avec notre épouse. Nous avons en permanence des occasions d'apprentissage ! C'est merveilleux ! Du matin au soir, et du soir au matin, le mari est confronté à des occasions de s'offrir en sacrifice et d'être le canal de la bénédiction de Dieu pour son épouse. Ne dites pas dans vos coeurs : "Mais jamais je n'y arriverai !" Dites simplement : "Seigneur, fais ton travail en moi, que je puisse être un canal de ta bénédiction pour ma femme et mon foyer et mes enfants, pour que ce soit ta grâce, ton amour, ta sainteté, ta puissance, qui passent dans ma vie. Je veux être pour mon foyer, pour ma famille, le modèle que Christ est pour moi".

     


    Lisons dans Ephésiens 5, au verset 28 : « C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. Car jamais personne n'a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin ». Il la nourrit, bien sûr, au sens ordinaire, mais il la nourrit surtout au sens spirituel. Dès le début de la création de l'homme et de la femme, la responsabilité numéro un du mari, ça a été d'apporter la nourriture spirituelle à son épouse. Dieu avait dit à Adam alors qu'Eve n'était pas encore créée :
    « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2:16).

     


    Et quelle a été la responsabilité d'Adam ? De garder cette parole telle que Dieu l'avait donnée et de la transmettre à son épouse le plus vite possible. Dès qu'Eve a été créée, je pense que la première chose qu'il lui a dite, c'est : "Eve, ma bien-aimée, je vais t'apprendre ce que le Seigneur nous a demandé : on peut manger de tout, mais de cet arbre-là que tu vois, il ne faut pas en manger, jamais Si nous en mangeons, nous mourrons ! Et le malin est venu tenter Eve, en lui disant : « Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » (Genèse 3:1). Vous vous rappelez ce qu'Eve a répondu ? : « Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez »

     


    C'est-à-dire qu'elle avait rajouté quelque chose et enlevé quelque chose à la Parole, elle avait rajouté qu'on ne pouvait pas le toucher, Dieu n'avait pas interdit de le toucher, Il avait interdit de manger de son fruit. Elle a ajouté quelque chose à la Parole de Dieu, ce qui est interdit. Et elle a dit : « De peur que vous ne mouriez ». Elle a enlevé quelque chose à la sévérité du commandement. De peur que, ça veut dire : c'est possible, peut-être que, alors que Dieu avait dit : « le jour où tu en mangeras, tu mourras »

     


    Pourquoi Eve a dit cela au serpent ? Parce que la Parole de Dieu n'était pas plantée dans son coeur dans sa totalité et dans la vérité ! Qui était responsable de lui transmettre ce message de Dieu, et de contrôler chaque jour si sa femme l'avait bien gardé tel que Dieu lui avait donné à lui ? Adam ! Si le matin de cette journée, Adam avait dit : "Eve, vient ! Rappelle-moi ce que le Seigneur a dit ? Si Eve avait répondu : "Eh bien, il a dit que l'on pouvait manger de tout mais que cet arbre-ci on ne pouvait pas le toucher ni manger de son fruit de peur que..." Et Adam aurait dit : "Stop ! Ce n'est pas ça que Dieu a dit ! Tu te trompes ma chérie, Dieu a dit : Vous n'en mangerez pas. Le jour où vous en mangerez vous mourrez ! Attention ! Tu commences à t'écarter !" Le mari est le chef de famille, il a la responsabilité de transmettre à son épouse la Parole de Dieu, telle que Dieu l'a donnée. Adam a sûrement négligé de le contrôler régulièrement et finalement ça avait commencé à se transformer dans la pensée d'Eve, et Satan en a profité. Il n'a pas tenté Adam, il a tenté Eve.

     


    Eve a été séduite mais quand elle a donné le fruit à son mari pour en manger, lui n'a pas été séduit, il a mangé en connaissance de cause, il connaissait bien la Parole. Pourquoi l'a-t-il mangé ? Pourquoi a-t-il fait cette folie ? Peut-être parce qu'il aimait trop sa femme et il ne voulait pas la perdre et rester tout seul. Mais en tout cas, le fait est qu'il a désobéi volontairement, sans être séduit. Et la punition que Dieu lui donne est la plus grave : « Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:17)

     


    La manière divine d'aimer mon épouse, c'est donc aussi d'en prendre soin spirituellement, en veillant à ce qu'elle reçoive de moi l'enseignement de la Parole. Je ne dois pas compter en premier sur les conducteurs de l'église. Merci Seigneur s'ils sont fidèles et qu'ils annoncent la vérité, mais c'est moi le mari qui ai la responsabilité d'éduquer ma femme et mes enfants dans la Parole. Ainsi, je vais répondre à l'appel que Dieu me donne, et je vais aussi soulager le travail des anciens qui ne seront plus les seuls à le faire. Tous les jours je veillerai à cela et je prierai pour mon épouse « Car jamais personne n'a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l'église, parce que nous sommes membres de son corps, étant de sa chair et de ses os. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ».

     


    Les deux deviendront une seule chair pour la vie ! Comme notre relation avec le Seigneur est pour l'éternité ! La relation pour la vie, c'est simplement le symbole que la relation entre Christ, le mari divin, et son épouse, est pour l'éternité « Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même et que la femme respecte son mari ». Dans le plan du Seigneur, la responsabilité de chef, est une responsabilité extrêmement grande, profonde, puissante. C'est Dieu qui nous rend capable de l'exercer comme Il veut. Et la responsabilité d'être soumis, comme la femme doit être soumise en toutes choses, est aussi une grande responsabilité, parce que dans sa soumission, la femme va aussi être un exemple pour son mari, de la manière dont lui en tant que membre de l'Epouse, doit être soumis au Seigneur. C'est donc un ministère puissant aussi que celui de la femme La soumission, n'est pas l'obéissance aveugle. Si le mari impose de faire des choses qui sont contre la Parole, la femme doit dire non, c'est ça la soumission féminine, l'obéissance à Dieu et à sa Parole et un coeur paisible et doux, qui montre à son mari ce que lui-même devrait être pour Christ. Et là le Seigneur sera vraiment glorifié.

     


    Prions Dieu : "Seigneur mon Père, je répète devant toi : Qui es suffisant pour ces choses ? Toi seul Seigneur. Et nous nous offrons ensemble devant toi pour que tu puisses travailler librement par ton Esprit, pour nous faire comprendre ces choses en esprit et nous permettre de les vivre en esprit

     

    Source : http://http://lacroixettoi.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=79&Itemid=96

    Le rôle du mari

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  •  

     

    Tu m'as fait mal

    couvertureeinguedi.jpg

     

    Tu m'as fait mal!

    Par Famille je t'aime 

     

    " Mon mari m’a trompée : je vais aussi le tromper !
    Ma mère, m’a blessée : je ne lui téléphonerai plus !
    Mon amie m’a trahie : je ne lui adresserai plus la parole "

    1. Vengeance et comportement :

    Toutes ces circonstances sont pour ceux qui les vivent une offense, et il est légitime d’avoir mal. La tentation est de répondre par la vengeance, de punir celle ou celui qui m’a offensée.
    Nous utilisons  toutes sortes de moyens pour nous venger : le silence, le retrait, les actes blessants, les paroles sarcastiques, l’ironie, etc…en fait tout ce qui peut faire mal à l’autre.
    Je n'aime pas dire que ces réactions sont de la vengeance, pourtant, il m'arrive souvent de vouloir rendre le mal pour le mal.

    Dans ces moments là, les émotions qui  m’envahissent sont l’amertume, la colère, le rejet, la rancune.

    Que faire avec tous ces sentiments négatifs ?

    Avant tout il est important de les admettre, car ce sont eux qui vont entraîner en moi des réactions et influencer mes réponses.

    Quelles sont les réactions que je mets en place :

        * Rendre le mal qu’on m’a fait ?

        * Dominer  ?

        * Me replier sur moi-même ?

        * Passer mon temps à me plaindre ?

    Quelles que soient mes réactions, elles vont me faire souffrir, elles aggraveront les relations et ne donneront aucune solution pour enlever ma douleur. En voulant moins souffrir j'utilise de mauvais comportements.

    La vengeance devient un mode d'expression lorsque je ne sais pas ou lorsque je n'ose pas parler de ce que je ressens. Il est important de mettre " des mots sur nos maux ", sur ce qui m'a fait mal. 
    Bien sûr, la colère est normale quand je me sens blessée ou lorsque je subis une injustice (licenciement abusif, trahison d’un conjoint…) Mais la vengeance n’est pas une bonne solution. Il vaut mieux explorer une autre voie.

    La vraie bataille se joue dans nos pensées.

    En effet si des pensées négatives m'envahissent, et si je les entretiens, elles vont m'empêcher de rétablir la relation.
    J’ai été blessée, je rumine  et me laisse submerger par le mal qui m’a été causé.
    Des émotions de colère, de rancune, de vengeance, font surface et m'envahissent complètement. Je ne suis plus maître de mes pensées.

    Comment stopper tout cela ?

    Une partie de la solution est de mettre en pratique ce que Paul nous dit :

     

    " Les armes de Dieu ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes pour renverser des forteresses...Nous amenons toutes pensées captives à l'obéissance au Christ... ". 2 Corinthiens 10 : 4/5

    Il est de notre responsabilité de contrôler nos pensées et de les remplacer par les pensées de Christ comme cela nous est dit dans Philippiens 4.8  " ...que tout ce qui est honorable, juste, aimable, pur...soit l'objet de vos pensées... "

    Après avoir amené au Seigneur mes pensées négatives, je peux envisager d'essayer de résoudre le problème en allant vers l'autre dans de meilleures dispositions.

    Je peux aller vers mon mari et lui dire " j'ai eu  mal lorsque tu m'as parlé de façon irrespectueuse. Je voudrais que nous reparlions de tout cela , afin de retrouver la paix. "

    Je peux aller vers ma mère et lui dire : " J’ai été blessée par telle action, ou telle réflexion que tu as faite, pourrions en parler, car je ne désire pas qu’il reste des malentendus entre nous ". Vous agirez ainsi en artisan de paix.

    2Vengeance et reconnaissance :

    Beaucoup d'entre nous ne veulent plus avoir de relation avec notre père ou notre mère parce que nous ne nous sommes pas senties aimées, reconnues, valorisées.

    Les mépriser, les ignorer, devient un mode d'expression de notre vengeance.

     

    Exemple : je n'emmène pas mes petits enfants chez mes parents, je ne donne plus de nouvelles....

    Etre reconnu, aimé, valorisé sont des sentiments dont chaque être humain a besoin pour se construire. Un manque peut provoquer des sentiments de vengeance.

    Voici quelques suggestions pour vous aider à penser et réagir autrement :

        1.Je n’ai pas besoin d’être la meilleure…pour avoir de la valeur…
        Je n’ai pas besoin d’être quelqu’un d’autre…pour être respectée et aimée par ma mère, ma fille, ou mon patron parce que Dieu m’aime et reconnaît ma valeur.
     
        2.Je vais évaluer mes attentes excessives vis-à-vis des autres, à la lumière de la parole de  Dieu, et décider de les abaisser. Puis je vais apprendre à accueillir ce qu’ils peuvent me donner et m’en réjouir.

    Alors vous pourrez commencer  à réagir différemment.

    A votre mari qui vous parle avec un ton rempli de reproche, comment allez-vous répondre?

    Réfléchissez et travaillez une réponse appropriée, et nouvelle. N'utilisez pas la vengeance, ni une voix méprisante, ni une attitude de victime.

     

    Vous pourriez dire : " je suis blessée quand tu me parles ainsi, pourrais-tu me faire tes remarques sur un autre ton ? "

    Que ressentez-vous quand vous répondez autrement ?

        * De la crainte sans doute, mais certainement de la joie et de la satisfaction pour avoir mieux réagi.

        * Le changement fait peur, cela coûte mais nous n'avons rien à perdre à essayer de nous y engager.

        * Selon le tempérament de chacun cela ira plus au moins vite : certains feront de grands pas, d’autres des petits pas.

        * Nous avons besoin de temps pour apprendre à changer nos pensées, nos réactions et revoir les croyances que nous avons sûr nous-même, mais il vaut la peine d’essayer.  

    Allons vers le Seigneur, déposons notre ancienne manière de répondre et réagissons différemment selon Dieu, envers ceux qui nous blessent.

    3Et le pardon ?

    La meilleure voie à emprunter c’est la voie du pardon, pour les petites où les grandes offenses. Cela n’est pas toujours facile, et peut prendre du temps. Pourtant c’est la voie de la guérison, et c’est celle que Dieu nous propose.

        * Pardonner est une décision de notre volonté. N’attendez pas d’en avoir envie.

        * Pardonner, ce n’est pas oublier, mais c’est accepter de vivre avec les conséquences du péché d’un autre et reconnaître que ça m’a fait mal. Mais j’accepte de faire face à cette douleur et je renonce à me venger.  Faire confiance à Dieu qui traitera cette personne de façon juste et impartiale, ce que vous ne pouvez tout simplement pas faire  vous-même. N’attendez pas que l’autre vienne vous demander pardon.

        * Pardonnez du fond du cœur. Chaque fois que les ressentiments ressurgissent décidez à nouveau de pardonner.  

        * Pardonner, c’est choisir de ne plus en vouloir à la personne qui m'a offensée.

        * Pardonner aux autres pour mon bien : c’est le moyen d’atteindre la liberté et de ne pas laisser l’avantage à Satan. Voir 2 Corinthiens 2.10

        * Pardonner aux autres comme Dieu nous a pardonné.

    La Bible nous exhorte en Romains 12.17-21 :

     “ Ne répondez jamais au mal par le mal.  Cherchez au contraire à faire ce qui est bien devant tous les hommes. Autant que possible, et dans la mesure ou cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes. Mes amis, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu,…"


    En partenariat avec : www.famillejetaime.com

    http://www.topchretien.com/topfeminin/view/5533/tu-mas-fait-mal.html

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique