Aujourd’hui, c’est bien différent. Nous voyons des pasteurs célèbres divorcer, tout en continuant à exercer leur ministère, alors qu’ils n’en ont absolument plus le droit, selon 1 Timothée 3 :4-5 et Tite 1 :6. 

 

Parmi tant d’autres, je citerai Richard Roberts, fils hyper charismatique d’Oral Roberts, le prédicateur célèbre pour ses enseignements sur l’argent. Richard Roberts, qui se prétend Chrétien, est pourtant divorcé et remarié. Il a toujours ses partisans sur le réseau de télévision hérétique TBN. Hal Lindsey, auteur de « L’agonie de notre vieille planète« , lui aussi hôte de TBN, en est à son troisième mariage. C’est pour cette raison que nous ne distribuons plus ses livres. De même, Peter Ruckman, « grand ponte » du Mouvement « King James Only » (qui n’accepte que la version King James de la Bible), a divorcé et s’est remarié trois fois.

Je le répète, quand on comprend comment Satan s’efforce de détruire la société, et d’empêcher que l’on puisse voir sur la terre tout ce qui représente l’image de Dieu, on découvre aussitôt sa stratégie : promouvoir la promiscuité, l’homosexualité, les mariages homosexuels, et les droits légaux de ceux qui veulent recourir à l’insémination artificielle, ou à l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.

Il n’est pas étonnant que nous atteignions un taux de 50 % de divorces !

Pourtant, l’Eglise de Jésus-Christ a été appelée par Dieu à démontrer la qualité de la solution divine. Au lieu de cela, les Anglicans, les Méthodistes, et les Protestants Réformés, sans compter d’autres églises que le Seigneur connaît, acceptent à présent l’ordination de pasteurs homosexuels, ce que même l’Islam ou les Mormons ne font pas !

Certaines sectes, et même l’Islam, défendent actuellement des principes moraux bien plus élevés que ceux de la plupart des églises protestantes !

Des homosexuels et des lesbiennes membres du clergé Anglican se réunissent ouvertement dans une cathédrale anglicane de Londres. Le doyen homosexuel Anglican de la cathédrale du Cap, en Afrique du Sud, parade à la télévision dans ses habits ecclésiastiques, tout en exhibant une petite queue-de-cheval pour promouvoir l’homosexualité, tandis que d’autres Anglicans prétendent dans leur séduction qu’ils vivent un réveil, parce qu’ils font toutes sortes de grimaces ou se vantent de leurs fabuleuses réalisations artistiques !

Le divorce est aussi l’une des composantes des assauts de Satan contre la famille, au même titre que l’homosexualité.

Ainsi, au lieu de maintenir un bon témoignage pour Christ et d’être le sel de la terre et la lumière du monde, au lieu de montrer à toute la société ce que peut être un mariage stable et permanent, les Chrétiens Evangéliques divorcent à présent en masse. Leur sel n’a plus aucun goût, et ne sert plus qu’à être foulé à terre.

A cause de ces Chrétiens, et aussi à cause de l’attitude de tous ceux qui se joignent à eux pour exercer leur prétendu ministère, au lieu de se séparer d’eux dans l’espoir qu’ils se repentiront, c’est Satan qui remporte la victoire !

L’Eglise devrait être un exemple pour une société ravagée par le divorce. Elle devrait lui montrer que le mariage est saint et qu’il est fait pour durer toute la vie.

Nos pasteurs devraient eux-mêmes offrir le meilleur exemple à toute l’Eglise. Hélas, c’est le contraire qui se produit, et qui est accepté, au nom de l’amour et de l’unité.

Un tel amour n’est pas l’amour de Jésus, et une telle unité n’a rien à voir avec l’unité de l’Esprit ! Christ qualifie clairement ces divorces et ces remariages d’adultères et d’actes de pure immoralité (Matthieu 5 :32). Jamais des Chrétiens véritables ne devraient divorcer ! Quelles que soient les difficultés que nous pouvons rencontrer dans nos vies de couple, le divorce ne devrait jamais être une option pour nous !

Peter Horrobin dirige une œuvre qui enseigne des doctrines extrémistes concernant la délivrance et la démonologie. Il a fondé cette œuvre avec Bill Subritzky, un Néo-Zélandais engagé à fond dans le « réveil de Toronto » et l’œcuménisme. Nous sommes nous-mêmes modérément pentecôtistes et charismatiques, au sens biblique de ces termes. Mais les doctrines et pratiques de Horrobin ne reposent sur aucun fondement biblique. Il va bien au-delà de ce que la Parole de Dieu enseigne en matière de démonologie.

Ce qui est bien plus sérieux, toutefois, c’est que Peter Horrobin a abandonné sa chère épouse pour finir par divorcer et se remarier avec une femme plus jeune. Bien qu’il n’y ait aucune preuve que sa femme ait commis l’adultère, Horrobin l’aurait accusée « d’adultère spirituel », accusation qui n’a aucun fondement biblique (à part dans le contexte de l’idolâtrie d’Israël, ou de l’amour du monde dénoncé par Jacques dans son épître).

Cet « adultère spirituel » évoqué dans la Bible n’autorise pas les Chrétiens à divorcer et à se remarier !

Le seul adultère, selon des critères bibliques, est donc celui de Peter Horrobin lui-même. S’il doit continuer à chasser des démons, il devrait donc commencer par lui-même !

Je suis dégoûté, et j’ai honte de voir de tels divorces se produire dans ce qui est censé être le Corps de Christ, sous de tels prétextes !

Je suis également atterré de voir que cet esprit s’est infiltré dans ce que l’on croit être le plan de Dieu pour les Juifs dans les derniers temps !

Avant toutes choses, je suis entièrement d’accord avec tous ceux qui nous écrivent pour nous dire qu’ils sont abasourdis de voir des gens aussi respectés que Lance Lambert et Derek Prince accepter de s’associer à ces gens, en opposition avec l’enseignement pourtant clair de Jésus-Christ, auquel ils devront un jour rendre compte.

DIVORCE4Dieu hait le divorce.

Un vrai Chrétien aimera toujours ce que Dieu aime. Mais aussi, parce qu’il aime le Seigneur, il haïra toujours ce que Dieu hait, y compris ces prétendus prédicateurs de l’Evangile qui laissent tomber leur femme comme une vieille loque, et qui partent avec une autre femme !

Paul nous demande de ne pas nous associer à des « frères » qui vivent dans une telle immoralité (1 Cor. 5 :9).

Jésus nous a enseigné que le divorce et le remariage constituent un adultère. Nous ne devons même pas saluer ceux qui ne respectent pas l’enseignement du Seigneur. Car si nous les saluons, nous participons à leurs mauvaises œuvres (2 Jean 9-11).

Non seulement Johannes Facius, Derek Prince et Lance Lambert saluent de tels hommes, mais le Fonds Ebenezer leur offre une place dans leur Conseil de Direction, et ils acceptent tous de s’asseoir sur la même estrade pour exercer ensemble leur « ministère ». Ils ne sont pas seulement coupables de s’associer à eux, mais aussi de coopérer activement avec eux !

Ce n’est pas nous qui disons qu’ils participent à leurs mauvaises œuvres, c’est la Parole de Dieu !

Le pire, c’est que Derek Prince et Lance Lambert, par leur attitude, envoient un message clair à leurs partisans. C’est comme s’ils leur disaient : « Vous voyez, il est donc permis de divorcer et de se remarier, parce que Peter Horrobin l’a fait, et nous acceptons de collaborer avec lui ! »

Pourtant, Dieu affirme que Derek Prince, Lance Lambert et Johannes Facius, en collaborant avec lui, participent directement à son péché. Comme ces hommes prétendent être des docteurs et des enseignants, ils seront jugés plus sévèrement que les autres, car ils ont permis à Satan de les utiliser pour induire les autres en erreur, en cautionnant un homme qui a commis un acte aussi horrible (Jacques 3 :1).

Il est écrit dans proverbes 10 :10 :  » Celui qui cligne des yeux est une cause de chagrin, Et celui qui est insensé des lèvres court à sa perte ».

Le fait de faire un compromis avec ce que Dieu réprouve, en l’ignorant ou en agissant comme s’il n’y avait rien de mal, cela revient à « cligner des yeux » au péché.

La Bible dit aussi : « Leurs pieds courent au mal, et ils ont hâte de répandre le sang innocent ; leurs pensées sont des pensées d’iniquité, le ravage et la ruine sont sur leur route » (Esaïe 59 :7).

Si nous « clignons des yeux » au péché, cela aboutira à notre ruine et à notre destruction. Mais il est parfois difficile de tracer la frontière entre un péché par association, et un péché par coopération active. C’est particulièrement vrai pour les télévisions chrétiennes, ou le simple fait d’accepter de partager le plateau avec des adultères implique automatiquement que l’on approuve leur ministère.

La liste des Chrétiens très connus qui ont divorcé est incroyablement longue. Le Dr Charles Stanley, de la Première Eglise Baptiste d’Atlanta, qui était pourtant l’un des rares à prêcher la saine doctrine à la télévision, vient juste de divorcer de son épouse. La chanteuse chrétienne Amy Grant vient aussi de divorcer.

Tous ces divorces et remariages, souvent multiples, donnent au monde un témoignage bien triste, et prouvent en fait que l’Eglise « cligne des yeux » au péché.

Parfois, on n’est pas surpris que certains responsables de l’Eglise chutent dans l’infidélité conjugale. Peter Ruckman, fanatique de la version « King James », en est à son troisième mariage. Cela n’a pas été une surprise !

Quand on a appris que l’ancien Président des églises Elim pratiquait l’adultère dans les locaux mêmes d’une église, tout en étant le promoteur enthousiaste du « réveil du rire », affirmant que c’était une action de l’Esprit de Dieu, personne n’aurait dû être surpris !

De même, je n’ai nullement été surpris par l’affaire de la relation adultère entre un responsable des églises Elim et une jeune fille de 15 ans, dont j’ai déjà parlé. Au contraire, j’aurais été très surpris d’apprendre qu’aucune de ces abominations ne se pratiquait jamais au sein des églises Elim, qui ne sont qu’une secte rétrograde.

De même, on devait s’attendre à ce que des gens comme Robert Tildton, qui prêche tout le temps sur l’argent, ou Peter Horrobin et Ray Bevin, divorcent et se remarient plusieurs fois. Mais quand un homme comme Arthur Blessit abandonne sa femme et se remarie avec une femme qui fréquente la Chapelle de Westminster à Londres, quand mon cher ami, le Dr Walter Riggins, s’engage dans une relation adultère, ou quand je vois Hal Lindsey divorcer et se remarier à nouveau, nous sommes profondément choqués, blessés et troublés, moi et tant d’autres avec moi. Malgré tout le respect que j’avais pour ces hommes, je ne peux pas accepter de « cligner des yeux » au péché !

Thomas Moore n’est pas le meilleur exemple d’un homme qui refusa le compromis. S’il s’est opposé au divorce et au remariage du Roi Henri VIII, et s’il l’a payé de sa vie, ce n’était pas par fidélité à la Parole de Dieu, mais pour de simples considérations politiques, parce que le Pape ne voulait pas accorder au Roi une dispense pour se séparer de sa femme. Moore fut donc la victime de sa loyauté envers le Pape, plutôt que de sa loyauté envers le Seigneur. Certes, le divorce et le remariage du Roi n’étaient pourtant pas justes. Moore s’y est opposé, et il fut décapité à la Tour de Londres.

Jean-Baptiste serait un meilleur exemple. Il n’approuvait pas le remariage illicite du Roi Hérode avec la femme de son frère, et il fut également décapité.

Ces hommes avaient refusé de « cligner des yeux » au péché, et ils ont perdu leur tête.

En un sens, on peut dire que des hommes comme Derek Prince, Eliahu Ben Hayim, Johannes Facius, et Lance Lambert, ont aussi « perdu la tête » en acceptant de « cligner des yeux » au péché. Quand on voit que certains ont préféré avoir la tête tranchée, plutôt que d’accepter un compromis avec la Parole de Dieu, alors que les hommes que je viens de citer n’ont aucun problème à accepter un tel compromis, cela révèle le triste état dans lequel se trouvent l’Eglise et ceux qui prétendent la diriger !

De même, tous les Chrétiens qui acceptent de promouvoir de tels ministères, ou de les soutenir financièrement, participent aussi à leur péché, selon 2 Jean 9-11.

Mais pourquoi une Eglise adultère devrait-elle se soucier de l’adultère de ses dirigeants ?

Nous avons souvent remarqué que les fausses doctrines sont toujours associées à l’immoralité. En Hébreu, c’est le même mot qui signifie à la fois « être dans la vérité » et « être dans la justice » (Tsodek). Celui qui croit à des fausses doctrines ne peut pas être considéré comme une personne « juste ».

Croire qu’un Chrétien engagé dans des erreurs doctrinales graves puisse toujours être considéré comme un « bon frère en Christ » est une absurdité, un non-sens, et un pur mensonge inventé par les Chrétiens charnels !

Le fait de croire en des doctrines justes ne garantit pas toujours que l’on soit un homme juste. Mais le fait de croire en de fausses doctrines est toujours le signe certain que l’on n’est pas un homme juste !

C’est pourquoi le Nouveau Testament contient deux fois plus d’exhortations à garder la saine doctrine, que d’exhortations à avoir une conduite juste : sans une saine doctrine, nous ne pouvons pas savoir ce qu’est une conduite juste. C’est aussi pourquoi Paul, dans sa description de l’armure du Chrétien (Ephésiens 6), mentionne la ceinture de la vérité avant la cuirasse de la justice, car c’est dans cet ordre que nous devons nous revêtir de notre armure. Un légionnaire ne pouvait pas mettre sa cuirasse sans avoir d’abord fixé sa ceinture. De même, nous ne pouvons pas nous revêtir spirituellement de la justice de Jésus, sans d’abord avoir accepté la saine doctrine.

J’ai rencontré récemment une femme appartenant à la Fondation Ebenezer, à Londres. Je ne peux la décrire que comme une Chrétienne pseudo spirituelle. Elle m’a dit : « Laissez Dieu juger ! » Mais elle a refusé d’aborder les problèmes doctrinaux et moraux que je soulevais. Ses paroles n’étaient que les babillages insensés de quelqu’un qui « cligne des yeux » au péché, et qui participe à l’iniquité.

Dieu a déjà jugé dans Sa Parole. Il nous a clairement dit ce que nous devions faire, quand nous sommes confrontés à des gens qui refusent de se repentir de leur péché. Il nous a déjà fait connaître Son jugement concernant le divorce et le remariage, et Il nous demande d’agir conformément à Son jugement. Cette femme était en rébellion contre le Seigneur, et avait rejeté Sa Parole. Ses seules circonstances atténuantes, la seule grâce qu’elle peut invoquer, c’est qu’elle agit ainsi en suivant l’exemple et l’influence de Derek Prince et de Lance Lambert. Elle m’a dit : « Après tous, si des hommes aussi profondément spirituels ignorent la Parole de Dieu, c’est qu’ils ont de bonnes raisons de le faire ». Mais cette femme n’avait aucune considération personnelle pour la Parole de Dieu, ni aucune pensée pour les vraies victimes de ces drames, les épouses abandonnées.

Comme le dit Esaïe, Messieurs Prince et Lambert peuvent avoir leur belle convention, tout en faisant un compromis grossier avec ce que Dieu appelle ouvertement « péché ». Bien qu’ils soient considérés comme des conducteurs de l’Eglise, ils peuvent ignorer la volonté de Dieu exprimée dans la Bible, et persuader les Chrétiens naïfs et sans discernement que tout va bien. Mais, ajoute Esaïe, Dieu hait ce genre de conventions (Esaïe 1 :14-15). Tout comme Il hait ces conducteurs spirituels qui induisent Son peuple en erreur, et qui négligent de défendre la cause de Dieu. Ces hommes ne sont que des rebelles aux yeux de Dieu (Esaïe 1 :23). Offrir la parole et une position publique à un homme qui se débarrasse de sa femme pour en épouser une autre plus jeune peut sembler acceptable au Fonds Ebenezer, mais cela n’a rien à voir avec le plan de Dieu pour Israël, Son peuple. Cela n’a rien à voir non plus avec le plan de Dieu pour Son Eglise.

La Bible nous enseigne qu’une fausse doctrine conduit invariablement à un mauvais comportement. Quand on examine les fausses doctrines véhiculées par ceux qui sont associés au Fonds Ebenezer, cela démontre la réalité de cette association inévitable entre une fausse doctrine et un mauvais comportement.

Une fois que la rigueur doctrinale disparaît, la rigueur morale ne tarde pas à disparaître aussi !

Le Fonds Ebenezer a rejeté les avertissements de l’Ecriture, selon lesquels Dieu redemanderait le sang des Juifs qui vont à leur perdition éternelle, parce qu’on ne leur a pas dit qu’ils devaient se repentir et accepter l’Evangile (Actes 20 :26-27 et Ezéchiel 3 :20).

Si nous disons que nous aimons les Juifs (comme nous devons aimer tout le monde), mais si nous refusons volontairement de leur annoncer l’Evangile de Jésus, et si nous les laissons continuer leur route vers la perdition éternelle, parce qu’ils n’auront pas rencontré Jésus, leur Messie, nous ne pouvons pas être animés par l’amour de Jésus.

Pourtant, Ebenezer a signé un accord avec les autorités Juives, pour s’engager à ne pas parler de Jésus aux Juifs qu’il rapatrie en Israël. D’autres organisations qui reconduisent des Juifs en Israël leur annoncent l’Evangile, mais, contrairement à Ebenezer, ce sont des organisations qui ne font pas de bruit, et qui n’essayent pas d’attirer l’attention sur elles. Elles font juste leur travail sans tambour ni trompette, et ne cherchent pas à coopérer avec l’Agence Juive, au détriment de l’Evangile. Comme l’a écrit David Brickner, Directeur International de « Jews For Jesus » : « Les vrais Chrétiens Sionistes sont des évangélistes impénitents aux yeux des Juifs, mais les autres ne sont que des imposteurs ».

Ebenezer accepte aussi d’autres erreurs doctrinales, comme celles qui étaient enseignées par Gustav Schiller, récemment décédé. Nous possédons une lettre de lui, dans laquelle il rejette l’enseignement de la Bible concernant la Grande Tribulation et la persécution des Juifs, appelée aussi « le temps de la tribulation de Jacob ».

Si MM Prince, Lambert ou Facius acceptaient une confrontation publique avec moi, devant des caméras vidéo, pour que nous débattions de ces problèmes de doctrine et de morale, je serais honnêtement très heureux de relever ce défi. Comment notre société occidentale peut-elle éviter de se corrompre moralement, quand l’Eglise qui est au milieu d’elle accepte de tels compromis avec la Parole de Dieu, concernant quelque chose d’aussi fondamental que la sainteté du mariage ? Mais est-il possible que celle qui est censée être l’Eglise de Jésus-Christ ne se compromette pas, quand ses propres dirigeants, qui devraient être des modèles, sont les premiers à divorcer et à se remarier ?

DIVORCE5Quand le mariage chrétien est sacrifié sur l’autel de la convoitise et de la chair, quand on abroge des vœux prononcés devant Dieu, c’est la Chrétienté qui accepte de s’offrir en sacrifice au monde, dont elle ne se distingue d’ailleurs pratiquement plus, et qu’elle finit même par dépasser dans l’impiété.

Mais quand ce sont les propres dirigeants de cette Chrétienté qui font office de sacrificateurs pour ce sacrifice profane, alors que d’autres dirigeants se taisent ou approuvent, nous assistons en fait à un autre mariage, au mariage impie entre la Mort de la doctrine et la Mort de la morale. Et ce sont des pasteurs rétrogrades qui président à cette cérémonie !

Leurs actions prouvent clairement qu’il n’en est rien.

Je le répète : Dieu hait le divorce !

Peut-on imaginer que Pierre ou Paul auraient accepté de s’engager par écrit à ne pas annoncer l’Evangile à des Juifs, ou auraient toléré le divorce et le remariage dans l’Eglise ? Si les gens qui travaillent pour le Fonds Ebenezer aimaient réellement l’Eglise, les Juifs et le Seigneur, comme Pierre et Paul les aimaient, ils obéiraient aux commandements du Seigneur. Ils ne laisseraient aucune place au divorce et au remariage dans l’Eglise ! Ils feraient comme Pierre et Paul, et ils proclameraient l’Evangile à Israël. Comme ils ne le font pas, c’est qu’ils ne sont pas animés de cet amour.

Jésus a dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements ». 

Quand l’Eglise de Jésus-Christ, conduite par de tels dirigeants, s’accommode du divorce et du remariage, elle ne proclame plus les véritables enseignements de Jésus. Elle ne peut donc plus proclamer le véritable Jésus ! (Jean 14 :15). Il n’est donc pas étonnant que cette Eglise refuse d’annoncer le Seigneur Jésus à Son propre peuple, en le laissant poursuivre sa route vers une perdition éternelle, loin de Son Sauveur.

Jacob Prasch

 AUTEUR DE L’ARTICLE:Jacob Prasch est un enseignant chrétien d’origine juive. Il dirige le Ministère Moriel. Ses prédications sont empreintes d’une profonde connaissance de l’Ecriture. Il aborde dans cet article le grave problème de la dégradation complète du mariage chrétien dans l’Eglise moderne.