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    Vaccin Meningitec: une expertise troublante

    Paris Match|Publié le 09/04/2016 à 18h15 |Mis à jour le 09/04/2016 à 19h43 Photo d'illustration.
    Photo d'illustration. Sipa press

    Des résultats affolants sur le Meningitec viennent d’être livrés par un laboratoire italien. Le vaccin contre la méningite C contiendrait des nanoparticules de métaux lourds dangereuses pour la santé des enfants. Les 600 familles engagées dans une procédure judiciaire sont sous le choc.

    «Les enfants tombent comme des mouches… A quand le tour de ma fille?», se demande Coralie, angoissée, qui explique que tous les parents sont sous le choc depuis que sont tombés, mardi, les résultats de l'expertise italienne du Meningitec, un vaccin reçu par leur enfant. Spécialisé dans la recherche sur les maladies causées par la présence de métaux lourds dans le corps humain, le laboratoire Nanodiagnostics a détecté, sous forme de particules ou de nanoparticules, «des éléments qui n'ont rien à faire avec la composition d'un vaccin ou d'une quelconque autre préparation injectable»: Fer-Silicium, Fer-Chrome-Nickel, débris de tungstène, débris contenant du plomb, du zinc, du titane, cérium et lanthane (terres rares), zirconium ou oxyde de zirconium («légèrement radioactif»). Autant de métaux «incompatibles avec la santé humaine», précise le laboratoire.

     

    Si les métaux se logent dans le cerveau, l'enfant peut présenter un retard de langage

    «Le problème des nanoparticules est qu'elles vont se loger dans les cellules et qu'elles n'en sortent pas. Elles ne peuvent être éliminées par les urines, la sueur, ou le sang. En injection, c'est le risque de présenter tous les effets secondaires liés aux nanoparticules de métaux (inflammations chroniques), de surcroit dans l'organisme d'un bébé dont le système immunitaire n'est pas terminé. Si elles se logent dans le cerveau, l'enfant peut par exemple présenter un retard de langage. Plusieurs petits ont déclaré un diabète. Il y a aussi le risque de cancer», explique Me Ludot, l'avocat des familles, engagées depuis l'été dernier dans une procédure judiciaire à l'encontre du distributeur français du Meningitec (laboratoire CSP), pour avoir acheminé des lots défectueux de ce vaccin contre la méningite C. Le juriste explique qu'en Italie, où une procédure pénale est en cours, «le procureur de la République a ouvert une enquête suite à l'expertise du laboratoire Nanodiagnostics».  

    On empoisonne des milliers d'enfants et ça ne choque personne!

    «Le Meningitec va tuer nos enfants! On est beaucoup à ne pas dormir depuis l’analyse du laboratoire italien. Et nous pensons tous la même chose: on empoisonne des milliers d'enfants et ça ne choque personne! En Italie, les parents sont écoutés et pris en charge. Les médecins ne les prennent pas pour des fous!», s'indigne Coralie qui témoignait l’année dernière du «mépris des autorités de santé» françaises face aux inquiétudes des familles. Les parents constataient que leur enfant n’étaient plus les mêmes depuis la vaccination Meningitec, et décrivaient des symptômes similaires et persistants (pic de fièvre inexpliqués, éruptions cutanées, douleurs abdominales, articulaires, gastro-entérites à répétition, irritabilité, troubles du sommeil…).

    Un défaut de qualité qui n'est pas de nature à engendrer un risque pour la santé

    Pourtant, les autorités de santé s’étaient montrées rassurantes, quand elles ont reçu deux représentants des familles, fin novembre 2015, suite à la pétition des parents lancée sur Internet: le retrait de 21 lots du marché (soit 809 000 vaccins), fin septembre 2014, répondait à une mesure de précaution, alors que des particules d’oxyde de fer et d’acier (rouille) avaient été détectées «dans un nombre limité de seringues» (0,2%), «sur une partie du bouchon qui n’était pas en contact avec la solution vaccinale». Un défaut identifié lors d’un contrôle qualité, signalé par le fabricant puis relayé à l’Agence par le distributeur français, qui «n’est pas de nature à engendrer un risque pour la santé».  Le rappel des lots avait été fait à l’échelle européenne. «Pas de signal de pharmacovigilance susceptible d’être lié à ce défaut, depuis 2011 jusqu’à la date du retrait en septembre 2014», précisait alors l’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm).

    Mais aujourd’hui, l’expertise du laboratoire italien, dont le directeur et pharmacologue, Stefano Montanari, est connu pour faire un lien entre la vaccination et l’apparition de certaines maladies dont l’autisme (une position contestée dans le monde scientifique), a porté sur des vaccins issus à la fois de lots défectueux et non défectueux. Pour l’avocat des familles, rompu aux affaires vaccinales, l’expertise de Montanari démontre la mise en cause du vaccin lui-même. Le juriste en est convaincu: ce n’est pas un défaut de qualité lié à la fabrication du Meningitec, mais le vaccin lui-même qui pose problème. 

    Pas de métaux lourds toxiques dans le Meningitec, selon le Pr Alvarez

    Ce n’est pas le sens des conclusions rendues, début février, par le professeur Jean-Claude Alvarez. Réalisée à la demande de Me Ludot, l’expertise toxicologique révèle qu’«il n’a pas été retrouvé de métaux lourds à des doses pouvant être considérées comme toxiques dans le Meningitec». Réagissant sur le rapport italien qui identifie des nanoparticules de métaux lourds, l’expert judiciaire explique: «J’ai dosé et quantifié des métaux lourds à des niveaux en dessous de ma limite de détection. Les concentrations contenues sont infiniment faibles. Ca veut dire qu’il n’y a rien en terme de nanoparticules au-dessus de ma limite de détection qui est déjà très basse. Je ne connais pas le système de microscopie électronique du laboratoire italien. Je ne sais pas comment il travaille. Il n’y a qu’une ordonnance de l’expertise médicale de ces enfants qui permettra de trouver un lien. S’ils souffrent de quelque chose amené par le vaccin, ils ont peut-être des pathologies communes.»  Dosage de métaux lourds d’un côté, recherche de nanoparticules en microscopie électronique de l’autre, les deux experts admettent qu’ils ne cherchent pas la même chose.

    A lire aussi: L'embarras des autorités de Santé

    Fin décembre 2015, suite à une demande de Me Ludot, Dominique Martin, directeur de l’Agence, indiquait que l’Ansm ne disposait «d’aucune donnée relative à l’utilisation de nanoparticules dans le vaccin Meningitec». Aujourd’hui, elle ne «souhaite pas commenter le rapport d’analyse conduit par le laboratoire Nanodiagnostics, dans la mesure où c’est une pièce versée à la procédure en cours sur le dossier Meningitec».

    Des résultats affolants à la veille des expertises médicales sur les enfants

    Pour les 600 familles regroupées dans l’action judiciaire, la question est celle de l’avenir de leur enfant. L’angoisse est palpable* depuis qu’elles ont reçu les résultats affolants qui incriminent tous les lots du vaccin. «Nos enfants ont des particules radioactives dans le corps. Qu’on ne vienne pas nous dire qu’ils n’auront rien plus tard!», lance Coralie, qui explique que depuis ces quatre derniers mois, des enfants présentent des symptômes plus lourds. Et précise que des parents, dont l’enfant a reçu un vaccin non défectueux et présente des symptômes, sont aussi engagés dans la procédure.  

    A lire aussi: 550 familles au cœur d'une affaire troublante

    Alarmante ou alarmiste, l'expertise italienne tombe à point nommé pour l'avocat des familles, alors que les expertises officielles sur les enfants démarrent la semaine prochaine. «Je connais le discours formaté des experts français après une analyse sommaire du vaccin: 'tout va bien'. Ce document les obligera à ne plus se dérober».

    * «Meningitec : l’Etat est complice d’un empoisonnement», la dernière pétition des parents sur Change.org.

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    Pasteurs qui quittent les "églises" ou Dieu qui les chasse car il ne les a pas appellés??? 

    C’est l’alarmant constat d’une enquête menée par LifeWay Research sur 734 pasteurs américains protestants qui ont quitté leurs églises avant l’âge de la retraite. Ces pasteurs sont issus de quatre confessions protestantes : les Assemblées de Dieu, l’Église Nazaréene, l’Église luthérienne-Synode du Missouri, et la Southern Baptist Convention.
    « Près de la moitié de ceux qui ont quitté le pastorat ont déclaré que leur église ne faisait rien qui puisse aider la gestion de l’église », a déclaré Stetzer, directeur général d’une organisation religieuse basée à Nashville. « Comme avoir des documents clairs, offrir un repos sabbatique, et recevoir de l’aide humaine avec les cas difficiles… Ce sont des éléments clés qui devraient systématiquement être mis en place. »
    Le problème se situerait avant même l’arrivée du pasteur dans sa nouvelle église puisque pour 48 % des pasteurs interrogés, le premier problème a été une mauvaise description de l’église dans laquelle ils allaient œuvrer, ce qui ne leur a pas permis de s’y préparer convenablement.
    La suite n’est pas de meilleure augure, d’après le sondage, voici les éléments qui ont doucement mais sûrement poussé les pasteurs à quitter leur poste :
    — leurs églises n’ont pas de liste de conseillers à qui s’adresser (27 %)
    — l’église ne possède pas de documentation claire de ce qui est attendu du pasteur (22 %)
    — aucun plan de congé sabbatique pour le pasteur (12 %)
    — aucun ministère d’orientation laïque (9 %)
    — aucun groupe de soutien pour la famille du pasteur (8 %)
    Autres problèmes rencontrés : 56 % des pasteurs interrogés ont eu un affrontement sur les modifications qu’ils ont proposées, et 54 % disent qu’ils ont subi une attaque personnelle importante.
    Autre fait troublant : près de la moitié affirme que leur formation ne les a pas préparés à gérer l’aspect humain du ministère (48 %).
    « De nombreux programmes de séminaire ne donnent même pas de cours sur le côté humain. Ils sont axés sur la théologie, les langues bibliques et la prédication. Ainsi près de la moitié des pasteurs se sentaient mal préparés pour faire face aux gens qu’ils se préparaient à diriger et servir dans leurs futures églises. » Explique Stetzer.
    40 % disent qu’ils ont quitté le pastorat en raison d’un changement de vocation. Ils citent également les conflits d’église (25 %), l’épuisement professionnel (19 %), les finances personnelles (12 %), et les questions familiales (12 %).
    Tous les pasteurs avouent que le travail est exigeant : 84 % des pasteurs actuels et 83 % des anciens pasteurs disent qu’ils se sentent de garde 24 heures sur 24, tandis que 48 % de chaque groupe disent que les exigences du ministère sont plus qu’ils ne peuvent gérer.
    Les anciens pasteurs sont également moins susceptibles que les pasteurs actuels d’avoir à leur côté un conjoint enthousiaste, de prendre un jour de repos hebdomadaire et de travailler à la prévention des conflits. Ils sont par contre plus enclins à se préoccuper de la sécurité financière de leur famille et d’être souvent irrités par les gens de l’église.
    « Beaucoup de lacunes sont évitables. La solution se trouve à la fois dans les séminaires, les universités, les personnes impliquées dans l’église, et même en dehors de ministères… Ils doivent mettre leurs têtes ensemble et demander à Dieu quelle est la meilleure façon de soutenir les pasteurs. » conclut Stetzer.
    Elodie Crépin
     
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    Elisabeth Lévy : «Nous assistons à l’écroulement de l’empire européen»

    A l’occasion de la parution du dernier numéro de la revue Causeur, « Terrorisme, immigration, Frontière, l’Europe désarmée », Elisabeth Lévy a accordé un entretien fleuve à FigaroVox. Elle y décrypte les raisons profondes de la déliquescence de l’union européenne.

    Votre dernier numéro s’intitule, Terrorisme, immigration, Frontière, l’Europe désarmée. Comment en est-on arrivé là ?

    Oups, vaste question, si on considère que nous observons aujourd’hui l’aboutissement de politiques – ou plutôt de non-politiques – menées depuis trente ans. Au niveau des élites, c’est une conjugaison de lâcheté, d’aveuglement idéologique, de calculs et de bons sentiments qui a abouti à ce désastre : une immigration incontrôlée dont plus personne ne peut dire qu’elle est une chance pour la France, l’échec de l’intégration pour une grande partie des enfants de cette immigration, le refus de voir la montée d’un islam intolérant et séparatiste en même temps que celle d’un sentiment anti-français.

    Sans oublier la responsabilité du Front national de Jean-Marie Le Pen qui a donné une coloration raciste à toute critique sur ce sujet.

    end-of-europe

    Et qu’est-ce l’Europe a à voir dans tout ça?

    Il se trouve qu’on a cru se débarrasser des servitudes de la souveraineté en confiant les clés à l’étage supérieur, c’est-à-dire à Bruxelles. Or, l’immigrationnisme est au cœur du rêve européiste. Comme l’a magnifiquement montré Alain Finkielkraut, l’Europe ne veut exister qu’en cessant d’exister pour accueillir. Et comment résister à la séduction des mots «ouverture», «accueil», «hospitalité» ? […]

    Vous liez immigration, salafisation et terrorisme. Sans vouloir jouer les «rienàvoiriste», cela ressemble à un raccourci …

    Il faut s’empresser de préciser que le lien entre migrants et terroristes n’est pas individuel, même si quelques futurs meurtriers – qui passeraient de toute façon – se glissent dans le flux. C’est une affaire de cercles concentriques. Le djihadisme se nourrit du salafisme qui se nourrit d’un certain islam en ascension en Europe, qui se nourrit d’une immigration massive et subie que nous n’avons pas su intégrer, préférant adopter subrepticement un multiculturalisme qui consiste à ne demander aucun effort d’adaptation aux arrivants. […]

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