• Cuba développe quatre vaccins contre le cancer
     
     

    Cuba développe quatre vaccins contre le cancer : une leçon aux firmes pharmaceutiques

    2 mars 2016 Publié dans Informations, Santé.

    Que Cuba ait déjà développé quatre vaccinscontre différents types de cancer est sans doute une nouvelle importante pour l’Humanité (1), si nous tenons compte que, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, chaque année meurent dans le monde, par cette maladie, environ 8 millions de personnes (2). Toutefois, les grands moyens internationaux l’ont ignorée presque complètement.

    En 2012 Cuba brevetait le premier vaccin thérapeutique contre le cancer du poumon au niveau mondial, la CIMAVAX-EGF (3). ET en janvier 2013 on annonçait secondement, le Racotumomab (4). Des essais cliniques dans 86 pays démontrent que ces vaccins, bien qu’ils ne traitent pas la maladie, obtiennent la réduction des tumeurs et permettent une étape stable de la maladie, en augmentant l’esperance et la qualité de vie.

    Le Centre d’Immunologie Moléculaire de La Havane, appartenant à l’État cubain, est le créateur de tous ces vaccins. Déjà en 1985 a été développé le vaccin de la méningite B (5), unique dans le monde, et plus tard d’autres, comme celles qui combattent l’hépatite B ou la dengue (6). En outre, il fait des recherches depuis des années pour développer un vaccin contre le VIH-SIDA (7). Un autre centre étatique cubain, les laboratoires LABIOFAM, développe des médicaments homéopathiques aussi contre le cancer : c’est le cas du VIDATOX, élaboré à partir du venin du scorpion bleu (8).

    Cuba exporte ces produits pharmaceutiques à 26 pays, et participe dans des sociétés mixtes en Chine, au Canada et l’Espagne (9). Tout ceci casse complètement un stéréotype très étendu, renforcé par le silence médiatique sur les avances du Cuba et d’autres pays du Sud : selon lequel la recherche médico-pharmaceutique d’avant-garde se produit seulement dans les pays appelés « développés ».

    Indubitablement, l’État cubain obtient un rendement économique de la vente internationale de ces produits pharmaceutiques (10). Toutefois, sa philosophie de recherche et commercialisation est aux antipodes de la pratique patronale de la grande industrie pharmaceutique.

    Le Prix Nobel de Médecine Richard J. Roberts dénonçait récemment que les fabriquants orientent leurs recherches non a la guérison des maladies, mais au développement de médicaments pour indispositions chroniques, beaucoup plus rentables économiquement (11). ET il indiquait que les maladies propres des pays les plus pauvres – par leur basse rentabilité- ne donnent simplement pas lieu à des recherches. Pour cette raison, 90% du budget pour recherche est destiné aux maladies de 10% de la population mondiale.

    L’industrie publique médico-pharmaceutique du Cuba, étant une des principales sources de devises pour le pays, est régie par des principes radicalement opposés.

    D’abord, ses recherches sont dirigées, en grande partie, à développer des vaccins qui évitent des maladies et, par conséquent, amoindrissent les frais en médicaments de la population. Dans un article de la revue prestigieuse Science, les chercheurs d’Université de Stanford (Californie) Paul Drain et Michele Barry assuraient que Cuba obtient de meilleurs indicateurs de santé que les USA en dépensant jusqu’à vingt fois moins (12). La raison : l’absence – dans le modèle cubain de pressions commerciales par les firmes pharmaceutiques, et une stratégie d’éducation de la population en prévention de santé.

    En outre, les thérapies naturelles et traditionnelles – comme la médecine herboriste, l’acuponcture, l’hypnose et beaucoup d’autres, des pratiques peu rentables pour les fabricants de médicaments, sont intégrées depuis des années dans le système de santé publique gratuite de l’àŽle (13).

    D’autre part, à Cuba les médicaments sont distribuées, d’abord, dans le réseau hospitalier public national, de manière gratuite ou hautement subventionnée – précisément grâce aux recettes en monnaie forte par leurs exportations (14).

    L’industrie pharmaceutique cubaine, en outre,qui destine un présupposé budget publicitaire qui, dans le cas des multinationales, est supérieur à celui investi dans la recherche elle-même (15).

    Finalement, Cuba propulse la production de médicaments génériques qu’il met à la disposition d’autres pays pauvres et de l’Organisation Mondiale de la Santé, à un prix très inférieur à celui de la grande industrie mondiale (16).

    Mais ces accords, étrangers aux règles du marché, produisent des fortes pressions de l’industrie pharmaceutique. Récemment, le Gouvernement d’Équateur annonçait l’achat au Cuba d’un important nombre de médicaments, en « réciprocité » par les bourses à des étudiants équatoriens dans l’àŽle et par l’appui de spécialistes cubains dans le programme « Manuela Miroir » pour personnes handicapées (17). Les protestations de l’Association des Laboratoires Pharmaceutiques équatoriens se sont transformées immédiatement en campagne médiatique, en diffusant le message de la supposée mauvaise qualité des médicaments cubains (18).

    D’autre part, de nombreux analystes voient derrière le coup d’état du Honduras, en 2009, la grande industrie pharmaceutique internationale, puisque le gouvernement abandonné Manuel Zelaya, dans le cadre de l’accord AUBE, prétendait remplacer l’importation de médicaments des multinationales par lesgénériques cubains (19).

    Le blocus des USA à Cuba impose d’importants obstacles pour la commercialisation internationale des produits pharmaceutiques cubains, mais aussi nuit directement à la citoyenneté des USA. Par exemple, les 80.000 personnes diabétiques qui souffrent dans ce pays, chaque année, l’amputation des doigts de leurs pieds, ne peuvent pas accéder au vaccin cubain Heperprot P, qui précisément les évite (20).

    Le Prix Nobel Chimique de Peter Agre affirmait récemment que « le Cuba est un exemple magnifique de comment on peut intégrer la connaissance et la recherche scientifique » (21). Irina Bokova, president-directeur général de l’UNESCO, disait se sentir « très impressionnée » avec les réalisations scientifiques du Cuba et montrait la volonté de cette organisation de Nations Unies en les promouvant dans le reste du monde (22). La question est inévitable : disposera-t-elle de la collaboration indispensable des grands médias internationaux pour les diffuser ?

    José Manzaneda
    coordinateur de Cubainformación.

    http://www.cubainformacion.tv/index.php/lecciones-de-manipulacion/4789…

    (1) http://www.jornada.unam.mx/2011/11/08/ciencias/a02n1cie

    (2)http://www.lapagina.com.sv/nacionales/61996/2012/02/04/Cada-ano-76-mil…

    (3) http://actualidad.rt.com/ciencias/view/32388-Cuba-lanza-primera-vacuna…

    (4) http://www.prensalibre.com/salud/Desarrollan-segunda-vacuna-cancer-pul…

    (5) http://www.nnc.cubaweb.cu/clasificados/ciencia/ciencia1.htm

    (6) http://ipsnoticias.net/nota.asp?idnews=96327

    (7) http://www.telesurtv.net/articulos/2012/03/07/cientificos-cubanos-prob…

    (8) http://www.jornada.unam.mx/2012/07/12/index.php?section=ciencias&a…

    (9) http://spanish.news.cn/salud/2011-11/05/c_131230334.htm

    (10) http://www.guiacuba.info/noticias-de-cuba/turismo-segunda-fuente-ingresos-cuba

    (11) http://voselsoberano.com/index.php?option=com_content&view=article…

    (12) http://www.cubadebate.cu/especiales/2010/05/04/reportaje-revista-scien…

    (13) http://www.sld.cu/sitios/mednat/

    (14) http://www.nuevatribuna.es/articulo/mundo/cuba-ya-utiliza-la-vacuna-co…

    (15)http://www.elmundo.es/elmundosalud/2002/07/19/medicina/1027075187.html

    (16) http://www.cubainformacion.tv/index.php/lecciones-de-manipulacion/4762…

    (17) http://www.diariovasco.com/agencias/20110813/mas-actualidad/sociedad/e…

    (18) http://www.ciudadaniainformada.com/noticias-politica-ecuador0/noticias…

    (19) http://www.tercerainformacion.es/?Honduras-Intereses-Transnacionales%20

    (20) http://actualidad.rt.com

    (21) http://www.opciones.cu/cuba/2012-03-09/reconocen-avances-de-la-biotecn…

    (22) http://www.juventudrebelde.cu/cuba/2012-11-29/directora-general-de-la-…

    http://www.legrandsoir.info/cuba-cree-quatre-vaccins-contre-le-cancer-une-lecon-aux-firmes-pharmaceutiques.html

    – See more at: http://sain-et-naturel.com/vaccins-contre-le-cancer.html#sthash.90FqsVZv.dpuf

     

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    « Ce n’est pas le Virus Zika » : Plusieurs médecins exposent le lien entre les pesticides de Monsanto et les malformations congénitales

    Addendum – Le gouvernement Brésilien a suspendu la vente du larvicide sensé combattre le virus Zika et apparemment responsable des cas de microcéphalies, le 14 février 2016.

    —————

    monsanto-pesticides

    Tandis que les alarmistes répandent des théories abracadabrantesques quant à l’épidémie du Virus Zika, des organisations séparées composées de docteurs brésiliens et argentins défient la notion récente que l’épidémie de Virus Zika au Brésil est responsable de l’augmentation de malformations congénitales dont la microcéphalie.

    Suite à la hausse spectaculaire des malformations congénitales, le ministère brésilien de la Santé a rapidement agi et a lié ces phénomènes à l’épidémie du virus Zika. La microcéphalie est une maladie congénitale dans laquelle la tête d’un bébé se développe de façon anormalement petite.

    En dépit de tout le battage médiatique entourant le virus Zika et les microcéphalies liées aux moustiques, il existe encore un lien scientifique prouvé entre les deux.

     

    Cliquez sur le lien si dessous pour les Photos

    Dans un rapport récemment publié par des médecins du Crop-Sprayed Towns (PCST), le groupe a révélé que la zone dans laquelle les personnes ont été affectées a été le lieu d’épandage de larvicides connus pour provoquer des malformations congénitales.

    Le produit chimique, le pyriproxyfène, a été ajouté aux réservoirs d’eau potable de l’état de Pernambuco en 2014, par le ministère brésilien de la Santé, dans un effort pour arrêter la prolifération du moustique porteur du virus Zika.

    Le rapport de PCST a révélé que le pesticide, commercialisé sous le nom de SumiLarv, est fabriqué par Sumitomo Chemical, une filiale japonaise de Monsanto.

    Le Pyriproxyfène est un inhibiteur de larves de moustiques, ce qui altère le processus de développement de la larve, générant ainsi des malformations dans le développement des moustiques afin de les tuer ou de désactiver leur croissance. Il agit en tant qu’hormone ou juvénoïde mineur, et a pour effet d’inhiber le développement des caractéristiques adultes des insectes (par exemple, les ailes et les organes génitaux externes) et la croissance en matière de reproduction. C’est un perturbateur endocrinien et est tératogène (cause des malformations congénitales).

    « Les malformations détectés chez des milliers d’enfants et de femmes enceintes vivants dans des zones où l’état brésilien a ajouté du pyriproxyfène à l’eau potable n’est pas une coïncidence, même si le ministère de la Santé impute une responsabilité directe au virus Zika pour ces dommages, tout en essayant d’ignorer sa responsabilité et d’exclure l’hypothèse de dommages chimiques directs et cumulatifs causés par des années de perturbation endocrinienne immunologique chez la population touchée », selon le rapport de médecins des villes où ce pesticide a été pulvérisé sur les cultures.

    Pour compléter le rapport de PCST, en date de janvier 2016, l’Association brésilienne pour la santé collective (ABRASCO) a publié une lettre ouverte au peuple du Brésil, interrogeant l’analyse linéaire effectuée par le ministère brésilien de la Santé, qui reliait les malformations congénitales émergentes à Zika.

    Le groupe a pris l’affaire en main en ignorant d’autres facteurs qui pourraient avoir une influence directe sur le problème et ont travaillé pour minimiser le fait que l’épidémie répandue dans le Pacifique et en Colombie, n’ont donné lieu à aucun cas de malformations, et encore moins à des microcéphalies.

    D’après le rapport de PCST:

    Les précédentes épidémies de Zika n’ont pas causé de malformations congénitales chez les nouveau-nés, en dépit du fait que 75% de la population dans ces pays a été infectée. En outre, dans d’autres pays tels que la Colombie, il n’y a pas de dossiers concernant la microcéphalie; Cependant, il y a beaucoup de cas de Zika.

    Bien qu’il n’y ait pas eu de pénurie de théories quant à l’origine du virus que l’on peut acheter en ligne, l’Organisation mondiale de la Santé a pris soin de ne pas le lier directement aux microcéphalies.

    « Même si un lien de causalité entre l’infection Zika pendant la grossesse et une microcéphalie et je dois le souligner, n’a pas été établi, la preuve circonstancielle est suggestive et extrêmement préoccupante », a annoncé la directrice générale de l’OMS, Margaret Chan, le mois dernier.

    L’OMS a officiellement déclaré que l’épidémie était une des priorités de l’organisation, et ses fonctionnaires surveillent attentivement la propagation rapide du virus. Les scientifiques sont actuellement en compétition pour développer un vaccin.

    Source: The Free Thought Project, le 14 février 2016

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    Une vraie Vérité DIEU Seul Guérit

     

     Ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. 

    Marc 16 v 18

     

     

    Photo de Valerie Piras.
     
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